Contexte de l'Affaire
En janvier 2021, à la suite de l'assaut du Capitole le 6 janvier, Donald Trump, alors président des États-Unis, a été exclu de Facebook et d'Instagram. Cette suspension a été imposée par Meta, la maison mère de ces plateformes, en raison des allégations selon lesquelles Trump aurait incité à cet incident. Cette décision a également été imité par d'autres réseaux sociaux, y compris Twitter (actuellement X).
En conséquence, Donald Trump a intenté une action en justice contre Meta et son fondateur Mark Zuckerberg, alléguant qu'il était victime de censure.
Accord de Dédommagement
Le 29 janvier, un porte-parole de Meta a annoncé que l'entreprise avait décidé de verser 25 millions de dollars de dédommagement à Trump, mettant ainsi fin aux poursuites judiciaires engagées par l'ancien président. Cet accord a été initialement rapporté par le Wall Street Journal et a été confirmé par plusieurs autres médias.
Répercussions et Stratégies de Meta
Après l'élection de Trump à la présidence et son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, une nouvelle dynamique est apparue dans les relations entre Trump et Meta. Mark Zuckerberg, ayant assisté à l’inauguration de Trump, semble avoir pris des mesures pour aligner sa société avec la nouvelle administration.
Ces initiatives incluent la nomination de plusieurs alliés de Trump à des postes influents au sein de l'entreprise et l'abandon de certains programmes controversés, petits par ceux pro-diversité, pro-modération du contenu et anti-désinformation. Ces programmes avaient été critiqués par des conservateurs.
Conclusion
L'accord de 25 millions de dollars entre Meta et Donald Trump met fin à une bataille judiciaire houleuse, illustrant les complexités des interactions entre les plateformes technologiques et les figures politiques influentes. Cet événement souligne également comment les entreprises technologiques peuvent être poussées à réviser leurs politiques internes pour s’adapter aux évolutions politiques récentes.