La princesse héritière Mette‑Marit de Norvège se prépare à une éventuelle transplantation pulmonaire après une dégradation de son état de santé liée à une pathologie respiratoire chronique.
Diagnostic et évolution
Mette‑Marit a été diagnostiquée en 2018 avec une fibrose pulmonaire, une maladie chronique caractérisée par la formation de tissu cicatriciel dans les poumons entraînant une gêne respiratoire progressive. Depuis ce diagnostic, elle a à plusieurs reprises réduit ses engagements officiels et a été mise en arrêt maladie pour suivre des traitements.
Au cours de l'automne, plusieurs examens ont montré une dégradation de son état de santé. Le Palais royal a indiqué qu’il y avait une "nette dégradation" et que des préparatifs étaient en cours en vue d'une transplantation pulmonaire.
Prise en charge médicale
Le professeur Are Martin Holm, du département de pneumologie de l'hôpital Rikshospitalet, a déclaré que l'on s'approchait du moment où une transplantation pulmonaire devrait être réalisée et que les préparatifs sont effectués pour que cette intervention soit possible lorsque le moment viendra. Il a précisé qu'il n'avait pas encore été décidé quand la princesse serait inscrite sur la liste d'attente pour une greffe.
La princesse a déclaré, lors d'un entretien avec la chaîne publique NRK, qu'elle espérait maîtriser la maladie par les médicaments mais que l'évolution avait été "plus rapide" que prévu. Elle a aussi exprimé que l'idée d'une intervention chirurgicale était éprouvante et a rappelé les risques associés à cette opération.
Activités officielles
Le Palais a annoncé que Mette‑Marit poursuivra un programme officiel réduit et adapté tant qu'elle en aura la capacité. Elle avait annulé des engagements en octobre pour suivre un traitement.
Situation familiale et procédure judiciaire
Le fils aîné de la princesse, Marius Borg Høiby, fait l'objet d'accusations pénales. Il doit être jugé pour plusieurs chefs d'accusation, dont quatre viols et 28 autres faits, notamment pour des violences présumées envers d'anciennes compagnes. Son procès doit débuter le 3 février. Il risque une peine pouvant aller jusqu'à dix ans de prison et nie les accusations les plus graves. La princesse s'est abstenue de tout commentaire public, invoquant le respect de toutes les parties.








