Résumé
Agathe Hilairet, 28 ans, a été retrouvée morte dans un sous-bois du département de la Vienne. Trois hommes ont été interpellés dans le cadre de l'enquête : l'un a été placé en garde à vue, les deux autres ont été entendus en audition libre.
Chronologie des faits
Le 10 avril, Agathe Hilairet est partie courir depuis le domicile de ses parents à Vivonne (Vienne). Son père a donné l'alerte lorsqu'elle n'est pas rentrée et que son téléphone ne répondait plus.
Entre le 10 et le 17 avril, un important dispositif de recherches a été déployé : plus d'une centaine de gendarmes, un hélicoptère, des équipes cynotechniques et des plongeurs ont ratissé une zone d'environ 100 km².
Le 4 mai, le corps d'Agathe Hilairet a été découvert par un promeneur dans un secteur boisé en périphérie des zones de recherche.
Le 10 septembre, trois hommes ont été interpellés dans la Vienne. Les perquisitions ont été menées à leurs domiciles et ont entraîné des saisies de matériel informatique et de téléphones. Selon le parquet de Poitiers, un homme a été placé en garde à vue ; les deux autres ont été entendus en audition libre.
Éléments recueillis et investigations
Autopsie : le parquet a indiqué que l'autopsie n'avait pas permis, à ce stade, de déterminer les causes du décès. Aucun élément public n'établit formellement la présence de traces de violences dans les communiqués officiels.
Géolocalisation et montre connectée : l'exploitation des données de la montre d'Agathe et des traces de géolocalisation montre que le point où les capteurs cardiaques enregistrent un arrêt des pulsations n'est pas le même que le lieu où le corps a été retrouvé. Ces éléments ont conduit les enquêteurs à envisager la possibilité d'un déplacement du corps.
Données cardiaques : des médias rapportent une augmentation brutale des battements cardiaques suivie d'un arrêt, relevée par la montre. Ces informations ont été évoquées par la presse mais n'ont pas été précisées par le parquet dans ses communiqués.
Saisies et analyses : les perquisitions ont permis la saisie de téléphones et de matériel informatique, actuellement en cours d'analyse par les services d'enquête.
Situation des personnes interpellées
Selon le parquet et des éléments de presse, la garde à vue d'un homme a été confirmée. Des sources proches du dossier indiquent que cet homme serait référencé dans le Fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS), information non formellement confirmée dans tous les communiqués officiels.
Poursuite de l'enquête
L'enquête est conduite par la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers, sous l'autorité du parquet de Poitiers. Les investigations se concentrent sur l'analyse des éléments saisis, l'exploitation des données techniques (géolocalisation, capteurs) et les auditions des personnes interpellées. Le parquet a indiqué qu'il communiquerait des précisions ultérieures.
Contexte public
Agathe Hilairet publiait régulièrement ses parcours de course sur l'application Strava. Elle y consignait des sorties longues, de l'ordre de 15 à 20 km, après avoir repris la pratique de la course à pied.
Sources : communiqués du parquet de Poitiers et articles de presse couvrant l'enquête.