Contexte de l'affaire
Le 10 juin 2025, Quentin G., un collégien de 14 ans, a mortellement poignardé une surveillante, Mélanie, âgée de 31 ans, à son collège situé à Nogent, dans le département de la Haute-Marne. L'incident a eu lieu durant un contrôle inopiné des sacs par les gendarmes à l'entrée de l'établissement.
Mise en examen et détention provisoire
Jeudi 12 juin 2025, Quentin G. a été mis en examen pour "meurtre sur une personne chargée d'une mission de service public", une circonstance aggravante, selon un communiqué du parquet de Dijon. En outre, il a été placé sous le statut de témoin assisté pour "violences aggravées" sur un gendarme, blessé lors de son interpellation. Après son interrogatoire par le juge d'instruction, Quentin G. a été placé en détention provisoire dans le quartier des mineurs d'une maison d'arrêt.
Déclarations et profil
Lors de sa garde à vue, Quentin G. a admis avoir voulu tuer une surveillante, "n'importe laquelle", sans raison particulière contre Mélanie. Le procureur de Chaumont a décrit l'adolescent comme "fasciné par la violence", sans montrer de compassion et ne présentant pas de signes de trouble mental. L'avocat de Quentin G., Antoine Chateau, a insisté sur la nécessité d'évaluations psychologiques et psychiatriques.
Conséquences judiciaires
En raison de sa minorité, Quentin G. risque jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle, une peine atténuée par rapport à une peine de prison à perpétuité.
Répercussions sociales
Le meurtre a profondément marqué la communauté éducative et civile, entraînant des réactions politiques et dans le secteur éducatif. Une marche blanche en mémoire de Mélanie est prévue, avec le départ du collège de Nogent, vendredi à 18h00. Ce drame a suscité des discussions sur la sécurité dans les établissements scolaires et l'état psychologique des élèves.