Contexte de l'affaire
Une assistante territoriale spécialisée des écoles maternelles (Atsem), âgée de 59 ans et employée depuis le 1er octobre 2024 à l’école maternelle Les Aresquiers de Vic-La-Gardiole, dans l’Hérault, a été placée en détention provisoire. Elle fait l'objet d'une mise en examen dans le cadre d'une enquête portant sur des faits de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs.
Déclenchement de l’enquête
L’enquête a débuté au début du mois de juillet, à la suite du dépôt de plainte par les familles de deux enfants auprès de la gendarmerie. Selon les informations fournies par le parquet de Montpellier, la maire de Vic-la-Gardiole a également reçu un signalement le 2 juillet, transmises immédiatement au parquet. Le lendemain, le 3 juillet, la suspecte a été suspendue à titre conservatoire par son employeur.
Nature des faits reprochés
Selon le parquet, les faits reprochés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation qui auraient été commis sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans, dans le cadre de son activité professionnelle, entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025. Les faits incriminés seraient principalement survenus pendant les heures de sieste ou lorsque l'Atsem avait la garde des enfants.
Procédure judiciaire
Une information judiciaire a été ouverte le 29 juillet au tribunal judiciaire de Montpellier pour des faits de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité. La mise en cause a été présentée à un juge d’instruction, qui l’a mise en examen et placée en détention provisoire. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez.
Suites de l’enquête et accompagnement
Les investigations se poursuivent sous la direction du juge d’instruction, afin d’identifier d’éventuelles autres victimes. Aucune information ne fait état d’antécédents judiciaires à caractère sexuel concernant la suspecte. Par ailleurs, des mesures d’accompagnement psychologique sont prévues pour la communauté scolaire, et une cellule de soutien doit être mise en place à la rentrée scolaire.
Réactions institutionnelles
Le rectorat de Montpellier a indiqué que tous les éléments pertinents seraient transmis à la justice et que les équipes éducatives, en coordination avec la collectivité territoriale, restent mobilisées pour accompagner les élèves et leurs familles. Parallèlement, la mairie de Vic-la-Gardiole a décliné tout commentaire public sur l’affaire.
Population concernée
Les victimes identifiées sont neuf enfants, filles et garçons, âgés de 3 à 4 ans, responsables de fréquenter l’établissement scolaire concerné durant la période mentionnée. Les démarches judiciaires visent à garantir la protection de ces enfants et l’éclaircissement des faits reprochés.