Monnaie et politique monétaire envisagées pour un Québec indépendant
Une formation politique au Québec a proposé qu'un Québec indépendant mette en place une monnaie propre et une banque centrale chargée de la politique monétaire, après une période de transition. L'objectif envisagé pour cette banque centrale serait, selon les propos du texte d'origine, de gérer les taux d'intérêt pour maintenir l'inflation locale dans une fourchette de 1 à 3 % et viser une moyenne de 2 %, tout en tenant compte de la situation de l'emploi.
Deux arguments économiques sont avancés pour justifier la création d'une monnaie propre. Le premier repose sur l'effet dit « syndrome hollandais » : le taux de change d'une monnaie nationale peut être fortement influencé par l'évolution des prix des matières premières lorsque le pays est exportateur de ressources. Pour le dollar canadien, la corrélation entre ses variations et les prix de produits de base a été estimée élevée dans des études publiées, ce qui affecte la compétitivité du secteur manufacturier selon ces analyses. Le deuxième argument s'appuie sur l'expérience de la zone euro après la récession de 2009 : l'impossibilité pour des pays membres d'une union monétaire unique d'autoriser des ajustements de change nationaux a contribué, selon les commentaires économiques de l'époque, à des déséquilibres régionaux lorsque des pays membres connaissaient des cycles économiques divergents.
La conclusion tirée dans le texte d'origine est que, en disposant d'une banque centrale indépendante et d'une monnaie propre, l'économie québécoise disposerait d'un instrument de change pouvant s'ajuster (appréciation ou dépréciation) pour amortir les chocs réels liés aux fluctuations des prix des matières premières ou à des crises asymétriques en Amérique du Nord.
Remboursement intégral des fauteuils roulants en France
Depuis le 1er décembre 2025, la prise en charge des fauteuils roulants par l'Assurance Maladie a été modifiée pour prévoir un remboursement intégral, sous conditions. Le dispositif prévoit un guichet unique assuré par l'Assurance Maladie (ou la MSA pour les salariés agricoles). L'association APF France Handicap a participé aux discussions ayant conduit à cette réforme et a signalé que la mesure répondait à des demandes antérieures.
Prescription et parcours de prise en charge
Pour bénéficier du remboursement, un dossier comportant une prescription médicale doit être constitué. Pour les fauteuils manuels simples ou les renouvellements à l'identique, la prescription peut être établie par un médecin généraliste ou un ergothérapeute. Pour les fauteuils électriques ou dotés d'aménagements spécifiques, la prescription doit être établie par un médecin spécialiste en médecine physique et de réadaptation (MPR). L'accès à un médecin MPR peut nécessiter un courrier de recommandation du médecin généraliste et des délais de rendez-vous peuvent varier ; l'examen médical inclut la détermination du type de matériel adapté et, si nécessaire, des essais avant prescription définitive.
Rôle du fournisseur et délais administratifs
Le fournisseur de matériel médical fournit le fauteuil adapté et transmet la demande à l'Assurance Maladie. L'administration dispose d'un délai légal de 15 jours pour traiter la demande ; au-delà de deux mois, l'absence de réponse vaut accord. La prise en charge est conditionnée au respect d'une nomenclature et de plafonds tarifaires fixés par les autorités (montants plafond mentionnés dans le texte d'origine : 6 000 € pour un fauteuil manuel et 21 000 € pour un fauteuil électrique, options comprises). Si le vendeur facture au-delà de ces plafonds ou propose du matériel non inscrit dans la nomenclature, le bénéficiaire peut se voir appliquer un reste à charge, sauf décision individuelle de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) reconnaissant un besoin particulier.
Durée de renouvellement et entretien
La prise en charge peut être renouvelée tous les cinq ans pour les adultes et tous les trois ans pour les personnes de moins de 16 ans, selon les règles indiquées dans le texte d'origine. L'Assurance Maladie prend en charge l'entretien et les réparations via des forfaits annuels revalorisés (indiqués dans la source : environ 260 € par an pour les fauteuils manuels et 750 € pour les fauteuils électriques). Le remboursement des fauteuils destinés au sport a été revalorisé à hauteur de 2 400 €.
Dépistage du Covid-19 et prise en charge en France
Depuis le 1er mars 2025, les autotests et les tests antigéniques de détection du Covid-19 ne sont plus pris en charge par l'Assurance Maladie en France. Les tests antigéniques réalisés en pharmacie ont des tarifs pratiqués par les prestataires (le texte d'origine mentionne un tarif moyen autour de 20 €), tandis que les autotests sont vendus en pharmacie à des tarifs généralement compris entre 3 et 5 €. Les tests PCR restent accessibles mais uniquement sur présentation d'une prescription médicale.
La plupart des complémentaires santé peuvent, pour leurs assurés, prendre en charge le ticket modérateur lié au coût des tests, selon les modalités contractuelles propres à chaque organisme.
Autres mesures et points d'information administratifs
Les changements mentionnés ci-dessus ont été recensés dans un ensemble plus large de mesures administratives et sociales publiées pour le mois de décembre 2025. Ce recensement fait état de modifications touchant notamment les prestations sociales, des informations sur les périodes de versement de certaines aides, des modalités liées aux congés et aux démarches administratives (dont certains formulaires et services en ligne), ainsi que des informations sur les dispositifs d'aide au logement et à la transition énergétique. Les modalités et calendriers précis varient selon les prestations et services concernés.








