Le 29 août 2025, le ministère russe des Affaires étrangères a critiqué les propos du président français Emmanuel Macron qui avait qualifié Vladimir Poutine d'« ogre » et de « prédateur ». La porte-parole Maria Zakharova a déclaré que ces propos constituaient des « insultes vulgaires » et « dépassaient les limites de la décence », selon l'agence RIA Novosti.
Réaction russe
Maria Zakharova a affirmé que les paroles du chef de l'État français « dépassent les limites non seulement du raisonnable mais aussi de la décence, devenant des insultes vulgaires à l'égard de la Russie et de son peuple », citation reprise par RIA Novosti. Elle a en outre accusé la France d'avoir une « idéologie de charognards » et de « tirer un avantage politique » du conflit armé en Ukraine, précision rapportée notamment par l'AFP.
Réponse française
Emmanuel Macron a maintenu ses propos tout en rejetant la qualification d'insulte. Lors d'une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand, il a expliqué que l'expression « ogre à nos portes » visait à traduire le sentiment de certains pays concernés, citant notamment les Géorgiens et les Ukrainiens, et a décrit un mouvement vers une dérive qu'il a qualifiée d'autocratique et d'impérialiste révisionniste.
Contexte des relations franco-russes
Les relations formelles entre la France et la Russie se sont détériorées depuis le déclenchement de l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022. Peu après cette offensive, la France a expulsé 41 diplomates russes, accusés d'activités d'espionnage, et la Russie a répliqué en expulsant 34 diplomates français. Depuis lors, Paris a dénoncé plusieurs actions russes sur le territoire français attribuées à des opérations de déstabilisation et de désinformation. La Russie a, de son côté, critiqué le soutien militaire français à l'Ukraine et les mesures prises par les autorités françaises à l'encontre de médias russes.
Sources et références
Les éléments cités dans cet article proviennent de communiqués et déclarations rapportés par les agences RIA Novosti et AFP et des interventions publiques des responsables mentionnés.