Contexte politique au Liban
Depuis octobre 2022, le Liban faisait face à une vacance présidentielle due à des dissensions politiques intérieures. Cette période a été caractérisée par une crise économique persistante et un conflit entre le Hezbollah et Israël, qui s'est achevé par un cessez-le-feu en novembre. Joseph Aoun a été élu président le 9 janvier 2024, soutenu par les États-Unis et l'Arabie Saoudite.
Nomination de Nawaf Salam
Le 13 janvier 2024, Joseph Aoun, président nouvellement élu du Liban, a nommé Nawaf Salam au poste de Premier ministre. Salam, âgé de 71 ans, est un diplomate expérimenté et a été président de la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye. Il a été choisi après de larges consultations parlementaires qui ont vu la participation de 78 députés sur 128 en sa faveur. En vertu du système politique libanais, qui répartit les postes de manière confessionnelle, le Premier ministre doit être musulman sunnite.
Défis et soutien politique
Nawaf Salam est confronté à un certain nombre de défis dans un pays en crise, exacerbée par la crise économique et les tensions géopolitiques régionales. Son élection est perçue comme un effort pour introduire des réformes. Sa candidature est principalement soutenue par des forces politiques opposées au Hezbollah.
Réaction et perspectives
Son arrivée au Liban est prévue pour le jour suivant sa nomination officielle. Cette nomination met fin à une vacance de plus de deux ans au sommet de l'État libanais. Salam est considéré par certains comme un intellectuel en dehors de la classe politique traditionnelle, ce qui pourrait influencer sa capacité à initier des changements.
Conclusion
Les attentes sont fortes concernant la formation rapide d'un nouveau gouvernement capable de s'attaquer aux défis économiques et politiques complexes du Liban, tout en tenant compte de la diversité des soutiens politiques et des pressions internationales.








