Décision judiciaire
Le 17 novembre, la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg a retenu l'offre de reprise présentée par Métal Blanc dans le cadre de la liquidation judiciaire de NovAsco (anciennement Ascometal).
Contexte
NovAsco exploitait plusieurs sites en France et faisait l'objet d'une procédure de liquidation judiciaire ouverte à l'été. Le groupe avait déjà connu plusieurs restructurations au cours de la dernière décennie.
Contenu de l'offre et sites repris
L'offre acceptée porte sur une partie des activités du groupe. Métal Blanc reprend le site de Dunkerque, situé à Leffrinckoucke, pour les activités de laminoir et de parachèvement. Environ 150 emplois seront conservés sur ce site.
Les autres sites de finition, Nancy-Custines et Saint-Étienne Marais, ne font pas partie de l'offre retenue et demeurent, à ce stade, sans repreneur identifié.
Fermeture du site d'Hagondange et conséquences
La décision entraîne la fermeture définitive de l'usine d'Hagondange, spécialisée dans les aciers fins destinés notamment à l'automobile. La coulée d'acier par four électrique, composante essentielle de la production sur ce site, cessera définitivement. La fermeture se traduira par la suppression de 430 emplois sur le site d'Hagondange.
La liquidation des sites non repris devrait conduire à des pertes d'emplois supplémentaires sur les autres établissements concernés, affectant ainsi plusieurs centaines de salariés au total.
Mesures sociales et suites judiciaires
Des mesures de reclassement et des dispositifs d'accompagnement ont été évoqués pour les salariés concernés par les reprises. Des discussions entre représentants du personnel et la direction sont attendues pour préciser les modalités de reclassement.
Par ailleurs, le gouvernement a annoncé l'engagement d'une action judiciaire contre le fonds d'investissement britannique impliqué dans des opérations antérieures liées au groupe, afin d'éclaircir les responsabilités et les conditions des reprises.
Conséquences pour la filière
La décision modifie la répartition des capacités de production dans la filière acier et réduit les activités industrielles sur les sites liquidés. Elle aura des répercussions sur l'emploi local, les sous-traitants et l'organisation des chaînes d'approvisionnement pour les aciers destinés à l'industrie automobile.








