Faits
Le 28 octobre, une opération policière menée dans deux ensembles de favelas de Rio de Janeiro a visé le groupe Comando Vermelho. L'opération a entraîné la mort d'au moins 121 personnes, dont 117 individus présentés comme suspects par les autorités et quatre membres des forces de l'ordre. Des corps ont été alignés sur une place d'une favela après leur récupération par des habitants.
Déroulement de l'opération
L'intervention a été ordonnée par le gouverneur de l'État de Rio de Janeiro, Claudio Castro. Les autorités d'État ont présenté l'opération comme un succès contre ce qu'elles ont qualifié de « narcoterrorisme ». Les détails opérationnels fournis par l'État constituent, selon le président de la République, la version disponible à ce stade des événements.
Position du président Luiz Inácio Lula da Silva
Le président Luiz Inácio Lula da Silva, lors d'un déplacement à Belém, a affirmé qu'"il y a eu un massacre" et a demandé que soient vérifiées les conditions de l'opération. Il a demandé des clarifications, estimant que jusqu'alors seule la version du gouvernement de l'État était connue, et préconisé un travail coordonné entre les autorités fédérales et étatiques. Le 30 octobre, le président avait également approuvé une loi visant à renforcer la lutte contre le crime organisé.
Réactions nationales et internationales
Des organisations de défense des droits de l'homme ont exprimé leur indignation. Le Haut‑Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a déclaré être "horrifié" et a demandé des enquêtes rapides et impartiales. Des acteurs politiques conservateurs ont, quant à eux, critiqué la gestion de la sécurité par le gouvernement fédéral et appelé à un renforcement des mesures de lutte contre le crime organisé.
Suites possibles
À la suite des demandes d'enquête, les autorités fédérales et étatiques sont appelées à fournir des éléments permettant de clarifier le déroulement de l'opération et son bilan. Aucune conclusion d'une enquête indépendante n'a encore été annoncée publiquement; des procédures judiciaires et administratives pourraient être ouvertes pour déterminer d'éventuelles responsabilités.
Points de situation
Les éléments cités dans cet article reposent sur des bilans et des déclarations publics. Les investigations éventuelles et les procédures judiciaires pourront compléter ou modifier le bilan et l'interprétation des faits.








