Contexte de la plainte
Le 30 décembre, une plainte pour « apologie du terrorisme » a été déposée contre Rima Hassan, eurodéputée de La France insoumise, par l'association Observatoire juif de France. Cette plainte fait suite à un message publié le 18 décembre par Rima Hassan sur le réseau social X, où elle soutenait que « si les Franco-Israéliens sont autorisés à servir dans l’armée israélienne tout en jouissant des acquis de la double nationalité, tout Franco-Palestinien doit pouvoir rejoindre la résistance armée palestinienne ».
Références et motifs
Dans son message, Hassan faisait référence à la résolution du 30 novembre 1973 des Nations Unies, laquelle réaffirme la lutte légitime des peuples pour leur indépendance, leur intégrité territoriale et leur libération de la domination coloniale par tous les moyens, y compris la lutte armée. Une argumentation qui a été perçue par l’association plaignante comme une apologie de la résistance armée palestinienne, ce que le mouvement islamiste Hamas revendique, et qui est qualifié de terroriste par la France et l'Union européenne.
Réaction de Rima Hassan
En réponse à cette plainte, Rima Hassan a exprimé sur les réseaux sociaux que cette action légale s'inscrit dans une continuité de plaintes à son encontre, juxtaposant à cette situation une note ironique sur le calendrier des dépôts de plainte. Elle accuse par ailleurs l'Observatoire juif de France d'être un outil de propagande du régime israélien.
Historique
Cet épisode judiciaire n'est pas une première pour Rima Hassan, car elle avait déjà fait face à une procédure similaire plus tôt et avait été entendue par la police au sujet de ses déclarations sur le conflit en cours à Gaza.
Analyse des discours
La situation met en lumière le débat autour des termes « résistance » et « apologie de la violence » dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Tandis que l'Observatoire juif de France considère la déclaration de l'eurodéputée comme une support de mouvements terroristes, Rima Hassan défend son propos comme un soutien au droit international des peuples à l'autodétermination.








