Contexte des déclarations américaines
Le président américain Donald Trump a récemment adressé un nouvel ultimatum au président russe Vladimir Poutine, exigeant la fin du conflit en Ukraine dans un délai de "10 ou 12 jours". Cette décision intervient après un premier ultimatum émis le 14 juillet, resté sans effet notable sur le terrain. Donald Trump a également averti la Russie de potentielles sanctions « secondaires » qui toucheraient spécifiquement les nations commerçant avec Moscou, notamment dans le secteur des hydrocarbures, dans le but d'affaiblir l'économie russe.
Depuis sa prise de fonctions en janvier, Donald Trump avait manifesté un intérêt pour une négociation avec la Russie, critiquant du même coup le soutien apporté par les États-Unis à l’Ukraine. Plus récemment, il a fait part de sa déception concernant le refus du Kremlin d'accepter le cessez-le-feu proposé par Kiev et soutenu par Washington.
Réaction du Kremlin
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réitéré l'engagement de la Russie en faveur d'un processus de paix en Ukraine, tout en confirmant la poursuite de « l'opération spéciale », terme officiel utilisé pour désigner l'action militaire russe. Peskov a insisté sur la volonté de Moscou de défendre ses intérêts tout en cherchant une résolution du conflit.
Relations russo-américaines
Selon Dmitri Peskov, la normalisation des relations entre la Russie et les États-Unis connaît un ralentissement, principalement à cause de l'impasse sur le dossier ukrainien.Même dans ce contexte, la Russie se dit toutefois prête à œuvrer en faveur d'une amélioration des relations bilatérales, considérant toutefois que des progrès exigent des efforts mutuels.
Situation sur le terrain en Ukraine
Malgré les appels réitérés des États-Unis pour une cessation rapide des hostilités, les frappes imputées à la Russie ont causé des pertes civiles importantes. Les autorités ukrainiennes dénombrent une vingtaine de morts et plusieurs dizaines de blessés lors de récentes attaques.