Annonce de la visite
Le 1er novembre 2025, l'envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie, Tom Barrack, a déclaré à Manama que le président syrien Ahmed al-Charaa devrait se rendre à Washington en novembre. La déclaration a été faite en marge du Dialogue de Manama, une conférence sur la sécurité mondiale.
Objet annoncé de la visite
Tom Barrack a indiqué qu'il espérait que, lors de ce déplacement, la Syrie rejoindrait la coalition internationale dirigée par les États-Unis contre le groupe État islamique (EI). Aucune confirmation officielle de la part des autorités syriennes ou d'une date précise de la visite n'a été fournie dans les déclarations rapportées.
Parcours politique et affiliations
Ahmed al-Charaa a succédé à Bachar al-Assad en décembre 2024. Des éléments publiés indiquent qu'il a eu par le passé des affiliations à des groupes armés jihadistes, notamment Al-Qaïda en Irak puis l'État islamique dans ce pays. Ces affiliations ont conduit à une arrestation et à une période d'emprisonnement par les autorités américaines, notamment en détention à la prison d'Abou Graïb. Le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), auquel il a été lié, a été retiré de certaines listes de groupes terroristes en juillet (mention signalée dans les comptes rendus).
Relations internationales récentes
Depuis sa prise de fonction, Ahmed al-Charaa a multiplié les déplacements internationaux. Il s'est adressé à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025. Sa première rencontre rapportée avec le président américain Donald Trump a eu lieu en mai (mentionnée dans les comptes rendus), au cours de laquelle M. Trump s'est engagé à lever certaines sanctions américaines imposées à la Syrie. Des allègements de sanctions ont également été annoncés par l'Union européenne et le Royaume-Uni, tandis que la persistance de restrictions américaines avait été présentée comme un obstacle à la reprise de la reconstruction du pays.
Contexte sécuritaire : la coalition et l'EI
La coalition internationale dirigée par les États-Unis a été formée en 2014 pour lutter contre l'État islamique. À son apogée, entre 2014 et 2017, l'EI contrôlait des territoires en Syrie et en Irak. Les forces de la coalition et leurs partenaires locaux ont déclaré avoir chassé les djihadistes de leur dernier bastion en 2019. Les déclarations publiques récentes soulignent la volonté affichée par certains acteurs internationaux de réintégrer la Syrie dans des dispositifs de coopération régionale et antiterroriste.
Situation à court terme
Les déclarations de l'envoyé américain en novembre 2025 indiquent qu'une visite à Washington est attendue en novembre. Les éléments rapportés insistent sur la possibilité d'une adhésion syrienne à la coalition contre l'EI comme objectif annoncé de cette visite, sans confirmation formelle des modalités ou du calendrier auprès des autorités syriennes au moment des déclarations.








