Résumé
Le 3 septembre 2025, lors d'une visite à Pékin, le président russe Vladimir Poutine a déclaré être prêt à rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à condition que la rencontre ait lieu à Moscou. Il a ajouté que, si les négociations n'aboutissaient pas, la Russie atteindrait ses objectifs par la voie militaire. Ces propos ont été tenus en marge d'événements diplomatiques et militaires organisés à Pékin.
Déclarations de Vladimir Poutine
Depuis Pékin, Vladimir Poutine a indiqué qu'il accepterait un entretien avec Volodymyr Zelensky « s'il vient à Moscou ». Il a précisé que cette éventuelle rencontre devait être « bien préparée ». Poutine a également déclaré que « tous les groupements des forces armées russes sont à l'offensive » sur l'ensemble du front en Ukraine et a averti que, si les pourparlers échouaient, Moscou devrait « résoudre [ses] problèmes militairement ».
Position officielle de la Russie
Le gouvernement russe a remis en question la légitimité du mandat de Volodymyr Zelensky, argument reposant sur l'absence d'élections en raison de la loi martiale selon Moscou. Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a affirmé que la Russie demandait des concessions territoriales et la reconnaissance internationale de changements territoriaux comme condition d'une paix "durable".
Réactions et position ukrainiennes
Les autorités ukrainiennes ont rejeté ces demandes. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a qualifié ces exigences d'"anciens ultimatums" et estimé que la Russie ne montrait pas de disposition à mener des négociations significatives. Volodymyr Zelensky, en déplacement à Copenhague, a déclaré vouloir discuter avec le président américain Donald Trump de sanctions supplémentaires contre la Russie et devait rencontrer des alliés européens à Paris pour évoquer des garanties de sécurité.
Diplomatie et rencontres internationales
Les déclarations de Poutine ont été prononcées alors qu'il participait à des cérémonies à Pékin, auxquelles assistaient plusieurs dirigeants internationaux. Des rencontres bilatérales et multilatérales récentes (y compris des discussions évoquées entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky) n'ont pas abouti à un accord de paix. Au niveau européen, la Commission européenne préparait un nouveau paquet de sanctions contre la Russie.
Opérations militaires et bilan des attaques
Dans la nuit précédant les déclarations, des attaques aériennes et de drones ont visé plusieurs régions ukrainiennes. Les autorités ukrainiennes ont signalé des frappes impliquant plusieurs centaines de drones et des missiles, des coupures d'électricité touchant des dizaines de milliers de foyers et des pertes humaines, notamment au moins neuf morts et sept blessés à Kostiantynivka selon les autorités locales. Le ministère russe de la Défense a revendiqué des gains territoriaux locaux, et des autorités russes ont signalé la mort d'une personne dans la région de Koursk attribuée à une attaque par drone.
Contexte des négociations
Moscou et Kiev ont tenu plusieurs sessions de pourparlers précédemment sans parvenir à un accord global. La Russie formule des demandes précises portant sur des concessions territoriales et le refus par l'Ukraine d'une adhésion à l'OTAN, demandes refusées par Kyiv et ses partenaires. Les discussions bilatérales et les tentatives de médiation internationale n'ont pas abouti à une résolution du conflit.
Incidences internationales
Plusieurs capitales et institutions européennes ont exprimé leur préoccupation et poursuivent des consultations sur des mesures de soutien et des garanties de sécurité pour l'Ukraine. Des déclarations publiques de responsables internationaux ont souligné la nécessité d'une réponse coordonnée aux actions militaires et diplomatiques liées au conflit.
Sources et attribution
Les éléments présentés dans cet article proviennent de déclarations publiques de responsables russes et ukrainiens, de communiqués officiels et de rapports de terrain publiés le 3 septembre 2025. Les chiffres et les faits militaires sont ceux communiqués par les autorités concernées et n'ont pas été indépendamment vérifiés dans cet article.