Résumé
Le procès en appel de Salim Berrada s'est ouvert à Créteil le 16 septembre 2025. Il fait suite à une condamnation en première instance, prononcée en mars 2024, à 18 ans de réclusion criminelle pour des faits de viols et d'agressions sexuelles visant une quinzaine de femmes rencontrées en ligne. L'accusé a interjeté appel et le verdict en seconde instance était attendu début octobre 2025.
Contexte judiciaire
Lors du procès de première instance, tenu en mars 2024 à Paris, la cour criminelle a reconnu Salim Berrada coupable de douze viols et de trois agressions sexuelles et l'a acquitté pour deux autres plaintes en raison d'un manque de preuves. La peine prononcée comprenait également des mesures annexes. Les faits reprochés couvrent la période 2014-2016.
Faits reprochés et mode opératoire allégué
Les plaignantes, majoritairement dans la vingtaine au moment des faits, décrivent des circonstances récurrentes : contact via des réseaux sociaux ou des sites de rencontres, invitation à des séances photo dans le studio de l'accusé, consommation de boissons entraînant une ivresse rapide et anormale et impression d'avoir été droguées. Certaines ont signalé des vomissements ou des chutes.
Elles relatent ensuite des actes de contrainte — maintien des poignets, refus répété ignoré — suivis de rapports sexuels non consentis. Ces éléments ont été retenus par la cour en première instance pour douze dossiers.
Déroulement des audiences et positions des parties
Au premier procès, la question du consentement a été centrale. L'accusation a insisté sur un mode opératoire récurrent et un caractère sériel des faits. La défense a contesté la qualification des relations, plaidant le doute et la remise en question des éléments de preuve.
L'accusé a nié les faits, affirmant que les relations étaient consenties ou n'avaient pas eu lieu. Des propos tenus par les parties au cours des débats ont été rapportés dans la procédure, conformément aux échanges en audience.
Procès en appel
Le procès en appel, tenu à Créteil, a repris l'examen des éléments présentés en première instance. Dix-sept plaignantes se sont constituées parties civiles. Le verdict était attendu pour le 2 ou le 3 octobre 2025. En cas de condamnation, la peine encourue peut atteindre vingt ans de réclusion criminelle.
Observations finales
Les éléments ci-dessus résument les faits et la procédure tels que présentés au cours des audiences et dans les décisions antérieures. Les appréciations et citations reproduites reflètent des propos tenus par les parties au procès et sont rapportées dans le cadre des débats judiciaires. Le contenu est présenté de manière neutre et factuelle, conformément aux éléments publics disponibles.