Identification et pseudonyme
Abdoulaye N., âgé de 39 ans, est identifié publiquement sous les pseudonymes "Doudou Cross Bitume" et "La légende du motocross". Il est domicilié à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Des comptes lui sont attribués sur plusieurs plateformes de partage et réseaux sociaux, notamment TikTok (identifié comme "DOUDOU CROSS BITUME AUBER 93") et Instagram (identifié comme "doudoucross6").
Activité sur les réseaux et éléments numériques
Les comptes attribués présentent des vidéos de motocross urbain, des démonstrations de "street workout" et des images d'autres pratiques sportives. Les publications montrent la conduite de différents engins, cités dans les sources : une routière Yamaha 1300 FJR, une moto de cross Honda CRF et un scooter modèle Tmax. Certaines publications montraient également des références culturelles (rap, séries) et des images de personnages pour l'enfance. Les comptes ont été actifs pendant plusieurs années et auraient cessé de publier fin septembre selon certains éléments rapportés.
Antécédents judiciaires
Les sources mentionnent des antécédents judiciaires pour Abdoulaye N., avec plusieurs mentions au casier judiciaire. Certaines sources indiquent quinze mentions, incluant des condamnations pour vol et des infractions routières. Une condamnation antérieure à trois ans d'emprisonnement pour un vol dans une bijouterie à Paris en 2014 est signalée dans des éléments publics.
Vol au musée et déroulement de l'enquête
Le vol au sein de la galerie d'Apollon du musée a donné lieu à une enquête nationale. Les autorités cherchent à préciser les modalités d'entrée dans la salle, la fracturation de vitrines et la disparition de plusieurs joyaux de la Couronne. Plusieurs sources rapportent que des suspects auraient pénétré dans la galerie le 19 octobre; une source mentionne une date différente (29 octobre), ce point fait l'objet de divergences entre comptes rendus et nécessite confirmation.
Les éléments d'enquête publiquement rapportés incluent la présence d'ADN sur des vitrines fracturées et sur des objets abandonnés sur les lieux. Des analyses auraient permis d'attribuer certains prélèvements à Abdoulaye N. et d'en attribuer d'autres à un complice, dont l'ADN aurait été retrouvé sur l'un des deux scooters Tmax ayant servi à la fuite.
Des éléments de vidéosurveillance et l'identification d'engins utilisés pour la fuite figurent parmi les pièces examinées par les enquêteurs.
Arrestations, mises en examen et suites procédurales
Plusieurs personnes ont été interpellées. Selon plusieurs sources, Abdoulaye N. et un autre homme domicilié à Aubervilliers ont été arrêtés le 25 octobre et figurent parmi des personnes placées en détention provisoire. Il a été mis en examen pour des faits qualifiés de "vol en bande organisée" et d'"association de malfaiteurs".
Les comptes rendus de sa garde à vue et de ses auditions divergent partiellement selon les sources : certaines indiquent qu'il a d'abord gardé le silence avant d'évoquer avoir agi à la demande d'individus non identifiés, d'autres décrivent ses déclarations comme "minimalistes" et la défense a rappelé la présomption d'innocence et contesté certaines qualifications médiatiques des faits.
La magistrature a indiqué que les profils des mis en examen ne correspondaient pas, selon ses termes, à ceux généralement associés au haut du spectre de la criminalité organisée. Des confrontations et des auditions sont prévues pour préciser les rôles et l'organisation supposée du vol.
État de l'enquête et éléments en suspens
Les bijoux volés n'ont pas été retrouvés lors des premières phases d'enquête. Plusieurs sources estiment le nombre des joyaux volés à huit et leur valeur à environ 88 millions d'euros, information encore à confirmer par la procédure. Les investigations se poursuivent pour retrouver le butin, identifier d'éventuels commanditaires et préciser la répartition des tâches entre les mis en examen.
Les réseaux sociaux des personnes mises en cause font l'objet d'examens et de réactions publiques. Certaines publications et commentaires en ligne ont été signalés dans la presse, mais ces éléments n'ont pas de valeur probante en eux-mêmes pour l'instruction.
Points de convergence et divergences entre sources
Plusieurs éléments sont corroborés par plusieurs comptes rendus : l'identification de comptes numériques liés au pseudonyme, la nature des publications, la découverte d'ADN et l'existence d'interpellations suivies de mises en examen. Une divergence demeure sur la date exacte de la pénétration dans la galerie d'Apollon, plusieurs sources mentionnant le 19 octobre et au moins une source mentionnant le 29 octobre.
Les investigations judiciaires sont en cours. Les informations présentées ici se fondent sur des éléments rendus publics dans la presse et par les autorités ; elles seront mises à jour en fonction des éléments nouveaux communiqués par la justice.








