Contexte des attaques
Depuis le 23 avril 2025, la France connaît une vague d’attaques visant des prisons et le personnel pénitentiaire. Ces incidents seraient liés à des mesures carcérales plus sévères adoptées par le gouvernement de François Bayrou contre les narcotrafiquants les plus dangereux. François Bayrou, Premier ministre, a déclaré que ces mesures "touchent juste", indiquant que les activités néfastes des narcotrafiquants seraient perturbées par cette loi.
Visite du Premier ministre
Le Premier ministre, accompagné du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et du ministre de la Justice Gérald Darmanin, s'est rendu au Centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier en Isère. Ce déplacement a été marqué par l'annonce que soixante-cinq faits d'agressions ou dégradations avaient été commis en dix jours contre des centres pénitentiaires et leurs agents.
Réactions gouvernementales
François Bayrou a souligné que ces attaques démontrent l'impact des nouvelles mesures carcérales sur les "réseaux" criminels qui se percevaient auparavant en situation d'impunité. Une proposition de loi est en cours, visant à créer des quartiers de haute sécurité pour ces criminels, avec des préparatifs pour accueillir cet été 100 narcotrafiquants à la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais.
Sécurité accrue pour les agents
Face à une "volonté d'intimidation" et des attaques présumées coordonnées, le gouvernement a prévu une surveillance pour les domiciles des agents demandée par certains. Des forces de l'ordre sont mobilisées aux débuts et fins de service des agents pour assurer leur sécurité.
Enquêtes en cours
Bruno Retailleau a déclaré que des enquêtes étaient activement menées avec 125 enquêteurs mobilisés, aidés par 30 spécialistes de la police scientifique. Le parquet national antiterroriste a pris en charge certaines investigations. Les autorités explorent plusieurs pistes, notamment celles des narcoracailles et d’ultragauche.
Groupes revendicateurs
Un groupe baptisé "Défense des droits des prisonniers français" (DDPF) a revendiqué des actions par des messages sur Telegram. Des dégradations ont été signalées sur les bâtiments de Vinci Construction, dénonçant la participation de l'entreprise à la construction de nouvelles infrastructures carcérales, telles que le centre de rétention administrative à Dijon. Une enquête plus approfondie vise à confirmer les auteurs et les motivations de ces attaques.