Contexte
Le 27 octobre 2025, Éric Zemmour, président du parti Reconquête et ancien candidat à la présidentielle de 2022, a déclaré sur BFMTV/RMC que son parti ne présenterait pas « un candidat commun » avec le Rassemblement national (RN) pour une prochaine élection présidentielle.
Déclarations principales
Zemmour a affirmé qu'il ne se considère pas proche du RN et a qualifié ce dernier de « socialiste en économie ». Il a reproché au RN des « accointances quasi permanentes » avec La France insoumise (LFI), citant notamment un vote du RN en faveur d'un amendement porté par LFI relatif à ce que les intervenants ont qualifié d'« impôt universel », visant à taxer des Français dont la résidence fiscale est à l'étranger.
Le dirigeant de Reconquête a également commenté une déclaration du député RN Jean-Philippe Tanguy, selon laquelle « fuir la France est immoral ». Zemmour a estimé que cette formulation évoquait des références historiques excessives et a ironisé en évoquant la guillotine, dans une remarque destinée à critiquer le ton de la déclaration.
Points de désaccord identifiés par Zemmour
- Immigration : Zemmour et le RN se rapprochent sur l'objectif d'arrêter l'immigration, mais il souligne des différences de méthode et d'intensité entre les deux formations.
- Religion et République : Zemmour affirme que l'islam n'est pas compatible avec la République, position qu'il oppose à celle de Marine Le Pen, qu'il présente comme différente sur ce point.
- Théories du remplacement et remigration : Zemmour défend l'idée d'un « grand remplacement » et se déclare favorable à la remigration de personnes qu'il qualifie de délinquants ou de chômeurs de longue durée, positions qu'il juge distinctes des positions publiques de Marine Le Pen.
Conséquence annoncée
En raison de ces divergences, Éric Zemmour a conclu que Reconquête n'aurait pas de candidat commun avec le Rassemblement national pour la présidentielle. Ces éléments sont tirés d'un entretien public diffusé sur BFMTV/RMC le 27 octobre 2025.








