Résumé
En août 2025, le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich a annoncé la relance du projet dit « E1 », visant la construction d’environ 3 400 logements dans une zone située à l’est de Jérusalem, près de la colonie de Maalé Adoumim. Le projet a été présenté par le ministre comme une réponse aux déclarations de plusieurs États annonçant la possibilité de reconnaître un État palestinien à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies.
Le projet et les annonces
Le plan E1 concerne une zone située entre Jérusalem-Est et la colonie de Maalé Adoumim. Les autorités israéliennes ont évoqué la construction de quelque 3 400 logements ainsi que des infrastructures d’accompagnement (routes et quartiers). Selon plusieurs médias israéliens, le gouvernement devait examiner le dossier dans les jours suivant l’annonce. Des organisations et des médias locaux ont indiqué que le ministre a appelé à l’application de la souveraineté israélienne en Judée-Samarie et à accélérer la mise en œuvre du projet.
Contexte politique cité par les autorités
Selon les déclarations du ministre, la relance du projet répondrait à la volonté affichée par certains pays de reconnaître un État palestinien à l’Assemblée générale des Nations unies. Le ministre a présenté la construction comme une « réponse sur le terrain » et a évoqué la réalisation de logements, de quartiers et de routes pour des familles israéliennes dans la zone concernée.
Réactions et déclarations internationales
L’annonce a été commentée par des institutions internationales, des États et des organisations non gouvernementales. Le secrétaire général des Nations unies a averti que la concrétisation du projet compromettrait les perspectives d’une solution basée sur deux États et mettrait fin à la continuité territoriale de la Cisjordanie. La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne et plusieurs capitales européennes ont exprimé leur opposition et ont estimé que l’avancement des constructions complique une solution négociée.
L’Autorité palestinienne a condamné le projet et a appelé à une intervention internationale pour en bloquer la mise en œuvre. Le mouvement Hamas a également critiqué l’initiative. Des organisations israéliennes opposées à l’expansion des colonies, dont Peace Now et Ir Amim, ont indiqué leur opposition et souligné que la zone E1 constitue, selon elles, une réserve foncière entre les principaux centres urbains palestiniens de Cisjordanie.
Plusieurs médias ont rapporté que la réaction des États-Unis avait été limitée ou qualifiée de vague dans l’immédiat. Des analyses publiées par des titres internationaux ont rappelé que les politiques américaines à l’égard des colonies ont évolué au fil des dernières années selon les administrations.
Aspects juridiques et implications pratiques
Plusieurs acteurs internationaux et des organisations de défense des droits ont rappelé que la majorité des colonies israéliennes en Cisjordanie sont considérées comme contraires au droit international par de nombreux pays et institutions. Des analyses citées par la presse notent que l’expansion des colonies, associée à routes et infrastructures, a déjà fragmenté certains espaces de la Cisjordanie et affecte la mobilité des habitants palestiniens.
Des ONG ont également fait état d’une hausse des violences entre colons et Palestiniens dans certaines périodes récentes, observation signalée par ces organisations dans le contexte du conflit plus large impliquant Gaza.
Processus administratif et calendrier rapportés
Des sources citées par la presse israélienne ont indiqué que le projet devait être examiné par un comité technique relevant du ministère de la Défense et qu’après les étapes administratives et juridiques habituelles, des constructions pourraient débuter selon des calendriers évoqués par des ONG et des médias. Ces indications étaient présentées comme des estimations et dépendantes des décisions gouvernementales et administratives.
Références dans la couverture médiatique
La relance du projet a été couverte par plusieurs médias internationaux et israéliens qui ont cité des déclarations officielles, des réactions diplomatiques et des analyses d’organisations civiles. Certains titres ont retracé l’historique du dossier E1, retardé à plusieurs reprises sous la pression internationale dans les années antérieures.
Conclusion
L’annonce de la relance du projet E1 a provoqué des réactions diverses au niveau national et international. Les partisans du projet l’ont présentée comme une décision politique et territoriale prise en réponse à des initiatives diplomatiques étrangères. Les opposants ont estimé que sa mise en œuvre affaiblirait les possibilités d’une solution fondée sur deux États et violerait des normes du droit international selon eux. Les suites dépendront des décisions administratives et politiques ultérieures et de la dynamique des réactions internationales.








