Contexte
Depuis le début de la guerre civile en 2011, la Turquie est devenue un havre pour les réfugiés syriens, accueillant actuellement 2,92 millions de Syriens, dont une majorité séjourne à Istanbul. Cette ville cosmopolite constitue le principal lieu de vie pour ces réfugiés en quête de stabilité et de sécurité.
Retour de réfugiés
Récemment, le ministère de l'Intérieur turc a signalé un retour massif de plus de 25 000 réfugiés syriens vers leur pays d'origine durant deux semaines. Cette dynamique coïncide avec des évolutions récentes dans le paysage politique syrien, incitant de nombreux réfugiés à envisager de revenir.
Entre le 9 et le 13 décembre, un rapport a recensé 7 621 retours, un phénomène qui s'est accéléré dans le sillage de développements politiques notables en Syrie.
Mesures d'aide au retour
Pour soutenir ce retour, la Turquie a mis en place des initiatives dédiées telles que des bureaux de gestion migratoire à l'ambassade à Damas et au consulat à Alep. Ces bureaux sont conçus pour assister les réfugiés dans leurs démarches administratives, facilitant leur réintégration en Syrie.
De plus, il est annoncé que les réfugiés auront la possibilité de revenir temporairement en Syrie à plusieurs reprises jusqu'en 2025, leur offrant ainsi l'opportunité de préparer leur réinstallation tout en allégeant les restrictions précédemment en place sur la possession de véhicules personnels.
Réactions et implications
Le contexte social en Turquie, marqué par des tensions autour de la présence syrienne, pourrait expliquer en partie les initiatives de soutien au retour. Par ces mesures, les autorités turques espèrent atténuer la pression sociale et procéder à une gestion graduelle des camps de réfugiés syriens.