Le 25 septembre 2025, la préfecture maritime de l'Atlantique a annoncé que la Marine française avait saisi 9,6 tonnes de cocaïne à bord d'un navire de pêche sans pavillon au large des côtes d'Afrique de l'Ouest. La valeur marchande de la cargaison a été estimée à près de 519 millions d'euros.
Déroulement de l'intervention
Deux bâtiments de la Marine française sont intervenus dans le cadre de l'opération Corymbe, un déploiement naval français dans le golfe de Guinée. Les autorités ont indiqué que l'intervention avait été menée après l'obtention de renseignements fournis par des services nationaux et internationaux, et qu'elle avait permis la découverte des stupéfiants à bord du navire non immatriculé.
La préfecture maritime n'a pas précisé, au moment de l'annonce, les éléments relatifs à l'équipage du navire.
Modalités et suites de la saisie
Les autorités ont chiffré la marchandise saisie à 9,6 tonnes de cocaïne. Selon les pratiques rapportées dans des opérations similaires, la drogue saisie est généralement détruite et le navire peut être laissé libre de reprendre sa navigation lorsque les conditions le permettent. Les suites judiciaires et administratives dépendent des éléments d'enquête et des décisions des autorités compétentes.
Contexte et opérations antérieures
Fin août 2025, la Marine nationale avait saisi 5,9 tonnes de cocaïne au large de la même région. L'amiral Nicolas Vaujour, chef d'état-major de la Marine, a indiqué que, au cours de l'année, les saisies opérées par la Marine dans la région s'étaient élevées à plus de 45 tonnes.
La zone du golfe de Guinée est décrite par les autorités comme une voie de transit utilisée pour l'acheminement de stupéfiants depuis l'Amérique du Sud vers l'Europe. Des mécanismes de coopération régionale et internationale contribuent aux remontées de renseignements et aux opérations navales menées dans cette zone.
Coopération internationale
Les autorités françaises ont cité l'appui de services partenaires et d'unités internationales d'analyse du renseignement maritime dans la coordination de l'intervention. Des structures de coopération européennes et transatlantiques participent régulièrement à l'échange d'information et aux opérations visant le trafic maritime de stupéfiants dans la région.