Contexte
Salah Abdeslam est le seul membre survivant des commandos responsables des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour sa participation à ces attaques. Il a également été condamné pour des faits liés aux attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles. Il est incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).
Enquête ouverte en janvier 2025 et gardes à vue
Une enquête ouverte en janvier 2025 porte sur la détention illicite d'un objet, identifié comme une clé USB, retrouvé dans le cadre d'éléments saisis. Dans ce cadre, trois personnes ont été placées en garde à vue, dont la compagne de Salah Abdeslam. La garde à vue de Salah Abdeslam a été décidée puis levée le jour même.
Déclarations de la directrice générale de la DGSI
Le 10 novembre 2025, la directrice générale de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Céline Berthon, a déclaré sur RTL que Salah Abdeslam « n'est pas mis en cause dans un projet d'attentat ». Elle a précisé que, selon la DGSI, il demeure radicalisé et adhère à une idéologie extrémiste. Elle a indiqué que la compagne faisait l'objet d'investigations et que ce type de profils figurait parmi les centres d'intérêt des services de renseignement.
Situation judiciaire et commémorations
Ces déclarations interviennent à la veille des commémorations du dixième anniversaire des attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis et des centaines de blessés. La directrice générale a indiqué qu'aucune menace concrète n'était identifiée à l'encontre des cérémonies.
Éléments procéduraux en cours
L'enquête sur la détention de la clé USB se poursuit, avec des mesures d'investigation visant les personnes placées en garde à vue. À la date des déclarations de la DGSI, aucune mise en cause publique concernant un projet d'attentat n'avait été formulée à l'égard de Salah Abdeslam.








