Contexte et Déclaration
Dans le cadre de l'escalade des tensions liées à la guerre en Ukraine, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé le besoin de nouvelles sanctions économiques contre la Russie. Lors d'une déclaration sur BFMTV, il a insisté sur la nécessité pour les États-Unis et les pays européens de "se préparer à brandir des sanctions dévastatrices" afin de contraindre la Russie à cesser son agression en Ukraine.
Projet de Sanctions
Ces sanctions sont en partie conçues par le sénateur américain Lindsey Graham. Elles comprennent des droits de douane de 500% sur les importations de pétrole russe et visent également les pays qui continuent d'importer majoritairement ce pétrole. Selon Jean-Noël Barrot, cette approche vise à "prendre la Russie à la gorge", en raison des contournements que la Russie aurait trouvés face aux sanctions antérieures imposées par l'Europe et les États-Unis.
Mesures de l'Union Européenne
En parallèle, l'Union européenne a déjà adopté un 17e paquet de sanctions contre la Russie. Ce nouveau lot cible notamment les pétroliers dits "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions existantes. Malgré ces efforts, les sanctions actuelles n'ont pas encore dissuadé le président russe Vladimir Poutine de poursuivre ses actions en Ukraine, comme l’a souligné M. Barrot.
Future Stratégie
Afin de renforcer l'efficacité des mesures restrictives, Jean-Noël Barrot a indiqué la nécessité de travailler sur de nouvelles mesures "qui pourraient asphyxier une fois pour toutes l'économie russe". Il a également exprimé le souhait que l'Europe participe activement à l'extension des sanctions sur les hydrocarbures.
Pourparlers en Turquie
Des discussions sont prévues en Turquie où Jean-Noël Barrot doit rencontrer Lindsey Graham. Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu à ces pourparlers, et a invité son homologue russe Vladimir Poutine à y participer, une invitation qui n’a pour le moment pas reçu de réponse.