Réunion à Istanbul et déclaration principale
Une réunion ministérielle s'est tenue à Istanbul au cours de laquelle sept pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ont débattu de l'avenir de la bande de Gaza. Les participants ont déclaré que la gouvernance et la sécurité de Gaza devaient être assurées par des acteurs palestiniens et ont rejeté l'instauration d'un "nouveau système de tutelle" sur le territoire.
Participants et contexte
Les délégations présentes comprenaient la Turquie, l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Pakistan et l'Indonésie. Les autorités turques ont indiqué que la participation du ministre égyptien avait été annoncée sous réserve et que ce dernier avait finalement été retenu par une autre réunion.
Principales demandes et attentes
Les responsables ont souligné la nécessité d'engager des opérations de reconstruction à Gaza et de permettre le retour de la population. Ils ont appelé à un accroissement de l'acheminement de l'aide humanitaire et à des efforts de réconciliation entre le Hamas et l'Autorité palestinienne, afin de renforcer la représentation palestinienne au niveau international.
Position turque sur une force de stabilisation
La Turquie a exprimé son souhait de participer à une force internationale de stabilisation destinée à Gaza. Les autorités turques ont indiqué que la mise en place d'une telle force nécessiterait d'abord un consensus sur le projet, puis une approbation du Conseil de sécurité des Nations unies, sans veto des membres permanents.
Rencontre entre la Turquie et le Hamas
Avant la réunion ministérielle, le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a reçu une délégation du bureau politique du Hamas conduite par Khalil al-Hayya. Cette rencontre figure parmi les contacts diplomatiques menés par Ankara avec des acteurs régionaux.
Réactions et conditions posées par Israël
Les autorités israéliennes ont exprimé leur refus de voir la Turquie participer à la force internationale de stabilisation à Gaza. Le gouvernement israélien a déclaré que seuls des pays jugés "impartiaux" pourraient rejoindre une telle force et que sa composition devait être compatible avec le plan de paix lié à l'accord de cessez-le-feu. Le ministre israélien des Affaires étrangères a indiqué que des pays jugés impartiaux seraient seuls admis au sein de la force.
Plan de stabilisation et déploiement
Le plan présenté par certains États implique le déploiement d'une force de stabilisation formée majoritairement de contingents arabes et musulmans, qui devrait se déployer à Gaza au fur et à mesure du retrait des forces israéliennes. Les détails opérationnels et la liste définitive des pays participants doivent encore être décidés et approuvés au niveau international. Les sources récentes relient ce projet à un plan présenté lors d'échanges précédents avec les États-Unis.
Questions humanitaires et opérations de secours
Les participants ont réitéré l'appel à renforcer l'aide humanitaire et à lancer des efforts de reconstruction. Les autorités turques ont indiqué qu'une équipe de secouristes turcs dépêchée pour participer aux recherches dans les décombres attendait une autorisation d'entrée à Gaza.
Éléments chronologiques et diplomatiques
Les ministres avaient tenu des entretiens lors de rencontres internationales antérieures, notamment des entretiens à New York en marge d'instances multilatérales. Les déclarations rendues publiques font également référence à l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu évoqué lors des interventions. Les discussions à Istanbul s'inscrivent dans une série d'initiatives diplomatiques visant à définir des modalités de gouvernance, d'aide humanitaire et de sécurité pour Gaza, ainsi que les conditions de mise en place éventuelle d'une force de stabilisation internationale.








