Recensement des foyers de chikungunya
Au 16 juillet 2025, douze foyers de transmission du chikungunya ont été identifiés en France métropolitaine, avec un total de trente et un cas signalés. Cette information a été diffusée par Santé publique France dans un rapport hebdomadaire précisant le risque accru de transmission autochtone de ce virus. Les foyers sont dispersés dans plusieurs régions, y compris Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine, certaines de ces zones étant touchées pour la première fois.
Détails sur les foyers spécifiques
Le foyer le plus étendu se situe à Salon-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, avec treize cas recensés. Deux de ces cas proviennent des communes voisines de Grans et Lambesc. Par ailleurs, deux cas ont été signalés dans le Var, notamment à Fréjus et Toulon.
Contexte épidémique
Ce niveau d'infection est inhabituel pour cette période de l'année en métropole et est en partie attribué à une épidémie récente survenue outre-mer, à La Réunion et Mayotte. Plusieurs centaines de cas ont été transférés en métropole depuis La Réunion au printemps 2025.
Moustique tigre et transmission
Le chikungunya est transmis par les piqûres de moustique tigre, vecteur également de la dengue. Ce dernier provoque de fortes fièvres et des douleurs musculaires. Un cas autochtone de dengue a été enregistré début juillet en Auvergne-Rhône-Alpes, marquant le seul cas métropolitain pour le moment.
Risque accru et conditions climatiques
Les conditions climatiques actuelles, marquées par des températures élevées, augmentent la propagation du moustique tigre et, par conséquent, le risque de transmission des virus comme le chikungunya et la dengue. Ce phénomène est accentué par le réchauffement climatique, rendant la région plus propice à ces épidémies.