Contexte de l'affaire
Un couple résidant à Sarrebourg, en Moselle, est actuellement en garde à vue pour des soupçons d'« homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans par ascendant ». Cette garde à vue intervient après la mort tragique de leur enfant, âgé de quatre mois.
Circonstances du décès
Le nourrisson a été transporté d'urgence au Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Nancy dans un état critique où il est décédé. Selon des sources policières, l'enfant présentait un hématome à la tempe, ce qui a contribué à déclencher l'enquête sur les circonstances de sa mort.
Antécédents et Enquête en Cours
Il est important de noter que ce couple faisait déjà l'objet d'une enquête pénale en cours pour des soupçons de violences. Ces suspicions ont débuté suite à une précédente hospitalisation du nourrisson alors qu'il n'avait qu'une dizaine de jours. À cette époque, l'enfant avait été admis à l'hôpital avec une fracture, que les parents avaient déclaré être due à un accident domestique.
À la suite de cet incident, le bébé avait été retiré de la garde de ses parents entre le 7 avril et le 11 juillet. Cette décision avait été prise par le tribunal pour enfants, et le nourrisson avait été temporairement placé dans une structure de protection. Cependant, il avait été rendu à sa mère après une audience, sous certaines conditions. Les parents devaient respecter plusieurs obligations imposées par la juridiction, surveillées par les services éducatifs.
Informations Complémentaires
Les parents, une femme née en 1996 et un homme né en 2000, n'ont pas d'autre enfant. La vice-procureure de Metz, Élise Bozzolo, a fourni ces détails à propos de l'affaire, soulignant que les mesures de contrôle précédentes n'avaient pas empêché ce tragique incident.
Conséquences et Prochaines Étapes
L'enquête continue de rassembler des preuves et d'analyser les circonstances exactes ayant conduit au décès du nourrisson. Cette affaire soulève des questions sur la prévention des violences domestiques et la protection de l'enfance, sujet qui reste au cœur des préoccupations des autorités judiciaires et éducatives.