Contexte
Lors de la Transat Café l'Or, le Class40 Innovad Group - XLG, skippé par Jérôme Délire et Caroline Dieu, a rencontré un incident en mer. Les skippers ont rendu public l'événement et la Marine nationale a publié un communiqué sur la même affaire.
Déclarations des skippers
Jérôme Délire et Caroline Dieu ont publié une vidéo dans laquelle ils indiquent qu'un avion s'est approché de leur bateau et que le souffle de l'appareil aurait endommagé le spi, entraînant le basculement du voilier. Ils affirment n'avoir eu aucun contact radio avec l'aéronef et rapportent avoir observé plusieurs passages à faible distance. Les skippers ont estimé que l'appareil ressemblait à un Falcon 50.
Position de la Marine nationale
La Marine nationale a déclaré que l'aéronef identifié était un Falcon 50 effectuant une mission de surveillance et d'assistance aux navires en difficulté. Selon son communiqué, l'intervention s'inscrivait dans le cadre d'une procédure opérationnelle standard et l'appareil n'était pas un avion privé.
Chronologie des événements selon la Marine nationale
D'après la Marine nationale, l'aéronef a repéré et localisé le voilier à 12h42. Il s'en est approché lors d'un premier passage, à une distance latérale d'environ 200 mètres, pour l'identifier. L'équipage de l'avion a observé que le voilier "partait au lof" et s'inclinait sous l'effet de son spi. Un second passage a été effectué, toujours à environ 200 mètres, afin de vérifier que la situation était stable. La Marine indique qu'aucune assistance n'a été nécessaire et que les procédures appliquées étaient conformes aux pratiques opérationnelles.
État du voilier et suites
Les skippers ont signalé une déchirure du spi et le basculement de l'embarcation. La Marine nationale précise n'avoir constaté aucun contact radio entre l'aéronef et le voilier ni d'élément démontrant que le survol ait provoqué le chavirage. Le Falcon 50 a poursuivi sa mission après avoir vérifié que l'équipage ne nécessitait pas d'assistance.
Points de divergence
Les déclarations des skippers et le communiqué de la Marine nationale divergent quant à la cause immédiate du chavirage et à l'influence de l'aéronef. Les skippers imputent la déchirure du spi et le renversement du voilier au passage d'un avion, tandis que la Marine nationale estime que le voilier était déjà parti au lof avant l'approche de l'appareil et que ce dernier n'est pas à l'origine de l'incident.








