Contexte et annonces
Le 15 octobre 2025, le président des États-Unis a déclaré qu'il "envisageait" des frappes terrestres contre des cartels vénézuéliens, en lien avec des opérations menées en mer contre des embarcations qualifiées de narcotrafiquantes. Lors d'une intervention, il a déclaré : « Je ne veux pas vous en dire plus, mais nous regardons du côté du sol à présent, car nous contrôlons très bien la mer. »
Opérations en mer et bilan
Les autorités américaines ont annoncé qu'une frappe en mer avait tué six personnes présentées comme narcotrafiquants. Avec cette opération, au moins cinq embarcations présentées comme appartenant à des narcotrafiquants auraient été détruites depuis le 2 septembre, pour un total d'au moins 27 personnes tuées.
Les autorités américaines ont indiqué que le renseignement avait confirmé que l'un des navires frappés effectuait du trafic de drogue, était associé à un réseau illégal de narcotrafic et se déplaçait le long d'un itinéraire habituellement utilisé par une organisation désignée comme terroriste.
Déclarations contradictoires sur des opérations clandestines
Sur la question d'opérations clandestines au Venezuela impliquant la CIA, le président s'est refusé à confirmer certaines informations publiées par des médias indiquant qu'il aurait autorisé de telles opérations. D'autres comptes rendus publics ont affirmé qu'une autorisation avait été donnée.
Aspects juridiques et réactions politiques
La légalité d'opérations menées dans des eaux étrangères ou internationales et ayant entraîné la mort de personnes qui n'auraient pas été interceptées ou interrogées a été contestée. Un représentant du Congrès a déclaré que ces actions étaient illégales et qu'elles ne tiendraient pas devant une cour de justice.
Déploiement militaire américain
Début septembre, les États-Unis ont déployé plusieurs bâtiments de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire au large des côtes du Venezuela, officiellement dans le cadre d'une opération contre le narcotrafic.
Réponse et mobilisation vénézuéliennes
Le gouvernement vénézuélien a nié être à la tête d'un réseau de trafic de drogue et a qualifié le déploiement américain de menace militaire. En réponse, les autorités vénézuéliennes ont lancé des exercices militaires et mobilisé des réservistes, déployant des forces dans plusieurs quartiers populaires de la capitale et annonçant d'autres manœuvres aux frontières, notamment dans des États frontaliers avec la Colombie.
Le président vénézuélien a affirmé que la mobilisation visait à défendre le territoire et les infrastructures publiques et a accusé les États-Unis d'utiliser le trafic de drogue comme prétexte pour tenter un changement de régime dans le pays.
Zone frontalière et enjeux opérationnels
Les autorités ont identifié des zones frontalières avec la Colombie comme des axes de transit de stupéfiants. Ces zones ont été citées comme des cibles possibles dans le cadre des opérations contre le trafic de drogue.
Situations en cours
Les déclarations du président américain concernant des frappes terrestres, le bilan des opérations en mer et la mobilisation vénézuélienne ont contribué à une augmentation des tensions entre Washington et Caracas. La situation reste sujette à évolutions en fonction des annonces officielles et des actions sur le terrain.