Faits principaux
Le président des États-Unis a déclaré, lors d'une soirée de gala le dimanche 7 décembre, être « un peu déçu » que le président ukrainien Volodymyr Zelensky « n'ait pas encore lu la proposition » américaine visant un règlement du conflit en Ukraine.
Présentation et contenu du plan
Le plan américain avait été dévoilé environ trois semaines avant ces déclarations. Des représentants américains ont ensuite engagé des discussions séparées avec la Russie et l'Ukraine afin d'amender le texte. Selon des sources diplomatiques, la version initiale a été perçue par des responsables ukrainiens et européens comme trop favorable à la Russie.
Le document amendé a été présenté à Vladimir Poutine lors d'une visite à Moscou de l'émissaire officiel américain Steve Witkoff et de Jared Kushner, médiateur informel, le mardi 2 décembre.
Pourparlers et démarches diplomatiques
Plusieurs sessions de négociations ont eu lieu depuis la présentation du plan. Des rencontres à Genève et en Floride ont été signalées pour examiner des modifications en faveur de l'Ukraine. Des émissaires américains, dont Steve Witkoff et Jared Kushner, ont eu des échanges avec les négociateurs ukrainiens et ont également mené des entretiens à Moscou.
Le président ukrainien a indiqué avoir eu une conversation téléphonique qualifiée de « substantielle et constructive » avec ces émissaires et avec ses propres négociateurs.
Les autorités américaines ont rappelé que tout progrès substantiel vers un accord dépendrait de la volonté de la Russie de s'engager en faveur d'une paix durable.
Rencontres européennes et calendrier
Volodymyr Zelensky devait participer à une réunion à Londres le lundi 8 décembre avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz, afin de faire le point sur « les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine ». Le Foreign Office a indiqué que le Royaume-Uni et les États-Unis entendaient réaffirmer leur engagement à parvenir à un accord de paix.
Dans le même temps, la cheffe de la diplomatie britannique, Yvette Cooper, devait se rendre à Washington pour rencontrer des responsables américains dans le cadre des efforts diplomatiques visant à mettre fin au conflit.
Réactions et positions déclarées
Lors de ses déclarations du 7 décembre, le président américain a estimé que la proposition « convient à la Russie » et a dit ne pas être certain qu'elle convienne au président Zelensky. Le Kremlin a qualifié certains « ajustements » récents du texte de « globalement conformes » à sa vision.
Les puissances européennes alliées de l'Ukraine ont cherché à amender le texte présenté par les États-Unis, afin d'obtenir des garanties supplémentaires en faveur de Kiev.
Situation sur le terrain
Des frappes attribuées à la Russie ont, selon des comptes rendus, fait des blessés la nuit de dimanche à lundi, notamment dans les régions de Soumy et de Tchernihiv. Ces incidents ont été évoqués comme contexte opérationnel lors des échanges diplomatiques.
Initiatives complémentaires
Des responsables ont évoqué le rôle possible d'organisations internationales dans la surveillance d'un cessez-le-feu et le suivi de la mise en œuvre d'un éventuel accord, notamment par des capacités d'observation sur le terrain.
Acteurs impliqués
Parmi les acteurs cités figurent : Donald Trump, Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine, Steve Witkoff, Jared Kushner, Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz, Yvette Cooper et Marco Rubio.

![Le président américain, Donald J. Trump. [Getty Images/Jabin Botsford_The Washington Post]](/_next/image?url=%2Fapi%2Fprotected-media%3Fpath%3D%252Fnouvelle_strategie_de_securite_nationale_des_etats_unis_et_ses_implications_pour_l_europe_745a94da_40f1650b1e.png&w=828&q=75)



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