Introduction
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a initié une série d'actions en justice contre Nestlé Waters, ainsi que plusieurs représentants du gouvernement français, dans le cadre du scandale des eaux minérales. Ces poursuites visent à éclaircir le rôle de l'État et à dénoncer les pratiques présumées trompeuses de Nestlé.
Contexte du Scandale
Le début de l'année 2024 a été marqué par des révélations médiatiques affirmant que Nestlé Waters a employé, au fil des années précédentes, des traitements interdits tels que les ultraviolets et le charbon actif dans leurs sites d'embouteillage. Ces méthodes étaient censées "assurer la sécurité sanitaire" des eaux, vendues sous les marques telles que Vittel, Perrier et Contrex. Selon la législation française, une eau minérale naturelle ne doit subir aucun traitement altérant ses propriétés d'origine.
Accusations Contre Nestlé et le Gouvernement
En réponse, l'UFC-Que Choisir a déposé deux plaintes pénales, dont une contre Nestlé Waters pour présumés pratiques commerciales trompeuses, falsifications aggravées et tromperies aggravées. Parallèlement, une autre plainte a été déposée auprès de la Cour de justice de la République contre quatre représentants gouvernementaux : A. Pannier-Runacher, R. Lescure, A. Rousseau et A. Firmin-Le Bodo. L'association exige une analyse approfondie du rôle de l'exécutif dans ce dossier, à la lumière d'un rapport sénatorial de mai 2024, qui suggérait une possible dissimulation par l'État.
Mesures Juridiques et Audience à Venir
Afin d'accélérer le processus, l'UFC-Que Choisir a également saisi le tribunal judiciaire de Nanterre par un référé d'heure à heure, procédure juridique permettant une convocation rapide. L'association espère obtenir des mesures provisoires telles que le retrait du marché des produits incriminés, l'interdiction de leur commercialisation et la cessation des pratiques trompeuses concernant notamment les eaux Perrier, faussement étiquetées "minérales naturelles". L'audience correspondante est prévue début juillet.
Implication Continue
En parallèle, une procédure judiciaire est déjà en cours à Paris, engagée par d'autres associations de consommateurs contre Nestlé et un concurrent, Sources Alma, pour des raisons analogues de tromperie.
Conclusion
Cette affaire souligne les tensions entre consommateurs, industriels et pouvoirs publics concernant les normes de sécurité et de transparence dans le secteur des eaux minérales naturelles. Les résultats des actions judiciaires proposées par l'UFC-Que Choisir sont attendus avec intérêt par les parties impliquées ainsi que le grand public.