Faits principaux
Le 18 novembre 2025, un stérilet de six mètres de haut a été brièvement installé place de la République à Paris par des associations féministes dans le cadre d'une tournée européenne intitulée "Freeda Womb". L'installation visait à attirer l'attention sur des menaces perçues concernant les droits et la santé sexuels et reproductifs et sur le sort de cargaisons de contraceptifs américains stockées en Belgique.
Contexte
Les contraceptifs en cause avaient été achetés par l'agence américaine pour le développement international (USAID) sous l'administration de l'ancien président Joe Biden, pour être distribués dans des pays à faibles revenus, en particulier en Afrique subsaharienne. Selon des déclarations d'organisations présentes lors de l'action, l'administration Trump a annoncé en juillet son intention de détruire ces stocks, décision qui a suscité des réactions d'ONG et d'associations de défense des droits sexuels et reproductifs.
Déroulement de l'action à Paris
L'installation a été érigée pour quelques heures sur la place de la République. Une pancarte accompagnant la sculpture indiquait : « Bonjour je suis Freeda, je suis un stérilet. Je suis un moyen de contraception sûr et efficace. » Des porte-parole d'organisations présentes ont souligné que la défense des droits et de la santé sexuels et reproductifs relève, selon eux, de droits humains et de principes démocratiques. Chris Fleming, cofondateur d'Americans for Contraception, a évoqué la décision américaine de détruire des contraceptifs stockés en Belgique.
Situation des cargaisons en Belgique
Mi-novembre, les autorités belges ont indiqué que 20 des 24 camions transportant des pilules et d'autres moyens de contraception avaient été entreposés dans des bâtiments jugés inadaptés et étaient devenus inutilisables. La présidente du Planning familial, Sarah Durocher, a déclaré auprès de l'AFPTV : « Aujourd'hui, on est dans une situation catastrophique pour les milliers de femmes et de filles qui devaient recevoir ces contraceptifs », et elle a critiqué le silence des autorités françaises, estimant que cela pouvait être perçu comme une complicité de la politique américaine.
Revendications et demandes
Les organisations impliquées ont appelé à une mobilisation pour tenter de préserver les cargaisons restantes, évoquant la nécessité de sauver les quatre cargaisons restantes mentionnées par des responsables associatifs. Elles ont demandé des interventions destinées à garantir la distribution des contraceptifs destinés aux pays bénéficiaires et à protéger les droits et la santé sexuels et reproductifs.
Acteurs cités
Les acteurs mentionnés lors de l'événement comprennent l'association Equipop (Clara Dereudre, chargée de plaidoyer), Americans for Contraception (Chris Fleming) et le Planning familial (Sarah Durocher).








