Mise en place de la vigilance orange
Selon Météo-France, une vigilance orange pour canicule est instaurée à partir de vendredi midi dans plusieurs départements du Sud-Ouest et du Centre-Est. Initialement, les départements concernés étaient les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Rhône. Cependant, un nouveau bulletin publié dans l'après-midi ajoute six départements : le Lot, l’Aveyron, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche. Au total, onze départements passeront en vigilance orange à compter de vendredi midi, tandis que vingt-quatre autres resteront en vigilance jaune.
Températures attendues et évolution de la situation
Les prévisions météorologiques annoncent des températures comprises entre 35°C et 39°C, pouvant localement atteindre 40°C dans le quart sud-ouest de la France. Dans le Centre-Est, des valeurs de 35°C à 37°C, localement 38°C, sont prévues. Les services météorologiques précisent que cette vague de chaleur devrait s’intensifier et s’étendre dans les jours suivants, avec une poursuite des températures élevées en début de semaine suivante. La vigilance orange pourrait ainsi être élargie à d’autres territoires selon l’évolution des conditions atmosphériques.
Contexte météorologique
Cet épisode correspond à la deuxième vague de chaleur de l’été 2025 en France, identifiée comme la 51e vague de chaleur recensée par Météo-France depuis 1947. Le phénomène résulte d’un anticyclone entraînant un apport d’air chaud dans les basses couches et en altitude.
Consignes et populations à risque
La vigilance orange canicule impose une attention particulière, notamment à destination des personnes considérées comme sensibles ou exposées, notamment les personnes âgées, les enfants, les personnes en situation de handicap ou les travailleurs en extérieur. Météo-France rappelle la nécessité de rester attentif aux recommandations sanitaires pendant la période de forte chaleur.
Situation à l'échelle mondiale
D’après les données de l’observatoire européen Copernicus, le mois de juillet 2025 s’est classé au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés à l’échelle planétaire, une situation s’inscrivant dans le contexte du changement climatique observé ces dernières années.