Contexte historique
La religion anglicane est née d'une scission avec l'Église catholique au XVIe siècle, liée aux décisions du roi Henri VIII concernant son mariage. Des monarques britanniques se sont rendus au Saint-Siège à intervalles irréguliers depuis cette rupture ; en 1961, la reine Élisabeth II a rencontré le pape Paul VI. Les relations diplomatiques officielles entre le Royaume-Uni et le Saint-Siège sont restées limitées pendant plusieurs siècles ; une ambassade britannique auprès du Saint-Siège a été établie en 1982. Des modifications législatives votées en 2013 ont assoupli certaines restrictions liées à l'ordre de succession, notamment en ce qui concerne les mariages avec des personnes de confession catholique.
Objet de la visite
Le roi Charles III effectue une visite d'État à la Cité du Vatican. Au cours de cette visite, il participera à un service œcuménique coprésidé avec le pape Léon XIV. Selon les communiqués officiels, le pape Léon XIV a succédé au pape François l'année précédente.
Cérémonies religieuses prévues
Le service œcuménique, qui se tiendra dans la chapelle Sixtine, associera des éléments des traditions catholique et anglicane et comprendra des prestations chorales des ensembles de la chapelle Sixtine et de la chapelle Saint-Georges de Windsor. Le thème annoncé pour ce service est la protection de la nature et la préservation de la création. Une autre cérémonie est programmée à la basilique Saint-Paul-hors-les-murs, où le roi doit recevoir le titre de « confrère royal ». Un siège symbolique a été destiné au souverain dans cette basilique, prévu pour rester en place pour d'éventuels successeurs.
Aspects institutionnels et statut religieux
Le monarque britannique porte le titre de gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre. La législation et la tradition encadrent la relation entre la couronne et les institutions religieuses, et des évolutions récentes ont ajusté certains aspects liés à la succession et au statut religieux du souverain.
Réactions et portée
Des historiens et spécialistes ont commenté la portée symbolique de la visite, certains médias qualifiant la rencontre d'événement notable pour les relations anglicano-catholiques. La combinaison d'un accueil d'État et d'actes liturgiques œcuméniques souligne l'enjeu diplomatique et religieux de la visite.
Contexte familial et politique
La visite intervient dans un contexte où des publications et révélations concernant des membres de la famille royale ont suscité des réactions publiques. Le prince Andrew a fait l'objet d'allégations mentionnées dans des publications récentes et a indiqué qu'il renonçait à l'usage du titre de duc d'York.
État de santé et rencontres antérieures
Les communiqués officiels indiquent que le roi reçoit des soins pour une pathologie diagnostiquée l'année précédente. Le couple royal s'est rendu antérieurement au Vatican et a rencontré le pape François lors d'une visite antérieure l'année précédente.
Année jubilaire
Les autorités ecclésiastiques ont prévu des cérémonies liées à l'année jubilaire. Le pape et le souverain participent aux commémorations et aux initiatives liturgiques et institutionnelles programmées pour cette période.








