Vote de confiance au gouvernement Bayrou

L'ESSENTIEL

• François Bayrou a annoncé qu'il soumettrait son gouvernement à un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre 2025.
• En juillet 2025, le gouvernement a présenté des orientations visant près de 43,8–44 milliards d'euros d'économies pour 2026.
• Les axes principaux comprennent la maîtrise de la dépense publique, des mesures sur la protection sociale et des « mesures d'équité fiscale » visant les revenus les plus élevés.
• Parmi les pistes évoquées figuraient le gel du barème de l'impôt sur le revenu, des évolutions des prises en charge en santé, des mesures sur la masse salariale publique et la proposition controversée de supprimer deux jours fériés.
• Bayrou a convoqué une session extraordinaire, présentera une déclaration de politique générale et utilisera l'article 49 alinéa 1 pour le débat et le vote, qu'il a présenté comme une « clarification » entre « responsabilité » et « chaos ».
• La France insoumise, Les Écologistes, le Parti communiste et le Parti socialiste ont annoncé qu'ils voteraient contre la confiance.
• Le Rassemblement national a déclaré qu'il voterait contre et a réclamé la dissolution pour « donner une majorité au pays ».
• Les Républicains ont indiqué via leur direction qu'ils voteraient en faveur de la confiance, tandis que le « socle » composé de Renaissance, MoDem, Horizons et du Modem a exprimé un soutien conditionnel sous réserve de négociations.
• Les marchés ont réagi à l'annonce: le CAC 40 a reculé d'environ 1,3–1,9 %, les titres bancaires ont perdu, le rendement de l'OAT 10 ans a augmenté vers 3,50 % et le spread avec le Bund s'est resserré à un niveau plus élevé.
• Trois issues principales sont envisagées: confiance accordée, confiance refusée entraînant la démission du gouvernement, ou dissolution de l'Assemblée avec élections anticipées, chacune ayant des implications économiques et politiques.