Contexte de la trêve
Le président russe Vladimir Poutine a décrété une trêve unilatérale de trois jours pour marquer les 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie, du mercredi au samedi. Cette décision s'inscrit dans un cadre symbolique de commémoration, mais elle est immédiatement contestée par l'Ukraine.
Accusations d'attaques
Dès l'entrée en vigueur de cette trêve, Kiev a accusé Moscou de violer le cessez-le-feu sur l'ensemble de la ligne de front. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a indiqué que, malgré l'annonce de trêve par Poutine, les forces russes ont perpétré 734 violations et lancé 63 tentatives d'assaut. Ces accusations incluent notamment des lancements de bombes aériennes guidées signalés dans la région de Soumy. En réponse à ces actions, l'Ukraine a exprimé son intention de riposter de manière adéquate et de partager toute information pertinente à ce sujet avec ses partenaires internationaux.
Démenti de la Russie
Du côté russe, le ministère de la Défense a nié les attaques et assuré respecter strictement la trêve, attribuant aux forces ukrainiennes la responsabilité des violations, auxquelles l'armée russe n'aurait fait que répondre de manière symétrique.
Réactions internationales
Parallèlement, l'Ukraine a exprimé son souhait d'un arrêt global des hostilités pour 30 jours, une demande soutenue par Washington. La Russie a rejeté cette proposition, exigeant d'obtenir d'abord des engagements concrets en réponse à ses requêtes.
En marge de ces événements, le Parlement ukrainien a ratifié un accord historique avec les États-Unis concernant l'exploitation des ressources naturelles de l'Ukraine, espérant que cela conduira à un soutien militaire accru de la part de Washington.