Contexte et faits allégués
Au début du mois d’août 2025, une infirmière de 26 ans exerçant à l’hôpital André‑Grégoire de Montreuil (Seine‑Saint‑Denis) a été mise en examen pour des soupçons d’agressions sexuelles sur des nourrissons, ainsi que pour captation et diffusion d’images à caractère pédopornographique. Les faits allégués se seraient déroulés entre décembre 2024 et janvier 2025 au sein du service de réanimation néonatale. La personne mise en cause bénéficie de la présomption d’innocence.
Procédure judiciaire
Initialement placée sous contrôle judiciaire, malgré la demande de détention provisoire formulée par le parquet, la mesure a été confirmée le 14 août par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. La juridiction a estimé que la détention provisoire n’était ni nécessaire à la manifestation de la vérité ni utile à l’accompagnement de la mise en examen. Cette décision a suscité des critiques publiques, notamment de la part du garde des Sceaux.
Absente à l’audience pour raisons de santé, l’infirmière s’était présentée spontanément aux autorités au début du mois d’août. Elle a déclaré avoir agi sous l’emprise d’un homme présenté comme l’instigateur présumé. Celui‑ci a également été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Déclenchement de l’enquête
L’enquête a été amorcée après la diffusion de vidéos sur la plateforme TikTok faisant état de violences sexuelles commises au sein de l’hôpital. À la suite des signalements et des vérifications, deux victimes ont pu être identifiées.
Réponses institutionnelles
La direction du groupement hospitalier de territoire Grand Paris Nord‑Est a suspendu l’infirmière à titre conservatoire, précisant que les faits relèvent d’une dérive individuelle et ne reflètent pas les pratiques de l’établissement. Le parquet a indiqué ne retenir aucune motivation raciale pour qualifier les actes en cause.
Suites de l’enquête
Les investigations se poursuivent pour préciser les circonstances, les responsabilités et l’éventuelle implication d’un tiers, tandis que l’autorité judiciaire continue d’examiner la situation des personnes mises en examen, dans le respect des droits de la défense et de la présomption d’innocence.