Contexte et déroulement des événements
Le 5 janvier, l'armée russe a déclaré que l'Ukraine avait lancé une contre-attaque dans la région russe de Koursk, une zone que les forces ukrainiennes occupent partiellement depuis une offensive antérieure. Selon les rapports russes, l'attaque, survenue vers 9 heures locales (7 heures à Paris), visait à ralentir l'avancée des troupes russes. La Russie a affirmé avoir repoussé l'assaut grâce à l'usage de l'artillerie et de l'aviation, poursuivant ses efforts pour détruire les unités ukrainiennes impliquées.
Réactions et perspectives
Du côté ukrainien, Andriï Iermak, chef de l'administration présidentielle, a relayé un message sur Telegram indiquant une situation favorable dans la région de Koursk, sans confirmer explicitement l'attaque. Andriï Kovalenko, un responsable du Conseil de sécurité ukrainien, a mentionné l'effet de surprise infligé aux forces russes.
L'occupation de la région par l'Ukraine représente un atout stratégique dans les négociations futures, bien que la présence rapportée de soldats nord-coréens du côté russe puisse complexifier les dynamiques. Plusieurs blogs militaires russes rapportent que les forces ukrainiennes opèrent en petits groupes, avec environ 2 000 soldats en opération. Certains blogs suggèrent une tentative de contrôle de la ville de Berdine, à 20 kilomètres de la frontière, tandis que d'autres évoquent des cibles plus ambitieuses démenties par Kiev.
Analyse de la situation
En novembre, des sources ukrainiennes ont souligné que leur présence dans la région de Koursk, couvrant alors 800 km², avait pour objectif de forcer un redéploiement russe. Néanmoins, cette présence n'a pas encore réussi à ralentir substantiellement la progression russe sur le front oriental.