Historique et annonce du départ
Anne-Sophie Lapix, journaliste renommée, a pris les rênes du journal télévisé de 20 heures de France 2 en septembre 2017, succédant à David Pujadas. Après près de huit ans à ce poste, elle quittera ses fonctions en juillet 2025. Cette annonce a été officialisée par le groupe France Télévisions le 27 mai 2025, bien que des rumeurs circulaient déjà depuis plusieurs semaines.
Raisons et réactions
Le départ d'Anne-Sophie Lapix a suscité beaucoup de spéculations. Officiellement, France Télévisions n'a pas détaillé les raisons précises de ce départ, mais a exprimé sa gratitude envers Lapix pour son engagement et son professionnalisme. Delphine Ernotte-Cunci, présidente réélue de France Télévisions, a déclaré que Lapix continuerait à collaborer avec le groupe sur de nouveaux projets. Cependant, plusieurs sources suggèrent que le départ pourrait être lié à des audiences en baisse comparé au JT de TF1 et à un style jugé trop incisif envers les politiciens, ce qui aurait provoqué certaines tensions avec l'Élysée.
Succession
Quant à sa succession, plusieurs journalistes ont été évoqués pour prendre la relève. Caroline Roux, qui présente actuellement "C dans l'air" sur France 5 et "L'Évènement" sur France 2, apparaît comme une favorite. Cette possibilité implique toutefois des changements dans la grille de programmes, notamment pour l'émission "C dans l'air". D'autres noms ont été avancés, tels que Julien Arnaud, actuellement joker d'Anne-Sophie Lapix, et Maya Lauqué, qui assure l'intérim au 13 heures. Des personnalités extérieures, comme Benjamin Duhamel de BFMTV et Anne-Claire Coudray de TF1, font également partie des spéculations.
Implications et perspectives
Le départ d'Anne-Sophie Lapix représente un changement significatif dans le paysage médiatique français. La décision finale concernant son ou sa remplaçante est attendue avec impatience, car elle pourrait entraîner un jeu de chaises musicales significatif au sein de France Télévisions. En attendant, les spéculations continuent et les discussions internes se poursuivent au sein du service public pour déterminer la meilleure stratégie à adopter pour l'avenir du journal de 20 heures.
