Incident
Le photojournaliste français Antoni Lallican a été tué le 3 octobre 2025 dans le bassin minier du Donbass, en Ukraine. L'information a été confirmée par des organisations professionnelles et des syndicats de journalistes. Un journaliste ukrainien, Heorgiy Ivanchenko (parfois transcrit George ou Georguiï Ivanchenko), a été blessé lors de la même attaque et pris en charge médicalement.
Les éléments disponibles indiquent que Lallican et Ivanchenko se trouvaient dans un véhicule clairement identifié « Presse » et portaient des équipements de protection individuelle, notamment des gilets pare-balles. Plusieurs sources attribuent la frappe à un drone de type FPV (First Person View) qui aurait touché le véhicule.
Circonstances de la mission
Selon les communiqués et témoignages, les journalistes accompagnaient une unité militaire ukrainienne et réalisaient un reportage à proximité de la ligne de front. L'incident se serait produit alors que le groupe se trouvait à proximité de positions et d'axes de déplacement militaires.
Réactions et demandes d'enquête
Des syndicats, fédérations et organisations de défense des journalistes ont demandé l'ouverture d'enquêtes nationales et internationales pour établir les circonstances exactes de l'attaque et déterminer les responsabilités. Les autorités ukrainiennes ont imputé la frappe à un drone ennemi. Le président de la République française a, dans un message officiel, mis en cause l'utilisation de drones russes dans l'incident.
Des ONG et des instances professionnelles ont appelé à des investigations indépendantes et à la protection renforcée des journalistes couvrant des zones de conflit.
Parcours professionnel
Antoni Lallican, établi à Paris, collaborait avec plusieurs médias et faisait partie de l'agence Hans Lucas depuis 2018. Son travail portait sur des zones de conflit et des sujets sociaux. En janvier 2024, il avait reçu un prix de photographie récompensant un reportage sur la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les populations du Donbass.
Contexte
Depuis le début du conflit, diverses organisations observent une augmentation des menaces pesant sur les journalistes, en particulier en lien avec l'emploi de drones sur les zones de combat. Les bilans des journalistes tués varient selon les sources et les méthodes de comptage.
Suites annoncées
Des enquêtes judiciaires et diplomatiques ont été demandées ; au moment des premières communications publiques, les résultats et suites procédurales n'étaient pas encore publiés.