L'attaque armée sur la plage de Bondi a causé la mort de 15 personnes et a entraîné des blessures parmi d'autres participants. Un des deux auteurs présumés, Naveed Akram, a été inculpé pour terrorisme et pour 15 meurtres. Son complice, Sajid Akram, a été abattu pendant l'attaque. Les premières inhumations des victimes ont eu lieu dans les jours qui ont suivi l'événement.
Déroulement de l'attaque
Selon les autorités, deux hommes ont ouvert le feu sur une plage de Bondi pendant une célébration liée à la fête juive de Hanouka. Les assaillants étaient armés de plusieurs fusils. Les tirs ont duré environ dix minutes selon les déclarations officielles. La police a neutralisé l'un des hommes, Naveed Akram, qui a été grièvement blessé, et l'autre, Sajid Akram, a été abattu.
Victimes et funérailles
Parmi les personnes tuées figurent des responsables religieux participant aux festivités organisées par un mouvement hassidique Chabad, dont les rabbins Eli Schlanger et Yaakov Levitan. Les autres victimes incluent une fillette de dix ans, deux personnes identifiées comme survivantes de la Shoah et un ressortissant français. Les obsèques se sont déroulées sous un important dispositif de sécurité à la synagogue Chabad de Bondi.
Inculpation et éléments d'enquête
La police de Nouvelle-Galles du Sud a annoncé l'inculpation de Naveed Akram pour des faits de terrorisme et pour 15 meurtres. Les autorités indiquent qu'elles soutiendront devant le tribunal que les actes visaient à promouvoir une cause religieuse et à semer la peur au sein d'une communauté. Des drapeaux associés à l'organisation État islamique ont été retrouvés dans le véhicule des assaillants, et les premières indications des enquêteurs évoquent une attaque inspirée par cette mouvance.
Parcours des auteurs et vérifications antérieures
Naveed Akram, âgé de 24 ans selon les autorités, avait fait l'objet de vérifications des services de renseignement australiens en 2019 sans être alors considéré comme une menace immédiate. Les deux hommes s'étaient rendus aux Philippines entre le 1er et le 28 novembre, avec une destination déclarée dans la région de Davao, sur l'île de Mindanao. Les autorités philippines ont démenti qu'elles hébergeaient des camps d'entraînement liés à des groupes jihadistes et ont demandé que toute description contraire soit étayée par des preuves.
Interventions et réactions
Le Premier ministre australien a participé aux hommages et a indiqué que les assaillants étaient motivés par une idéologie jihadiste présumée. Il a salué des gestes d'intervention de civils, citant notamment Ahmed Al Ahmed, qui a arraché une arme à l'un des assaillants, et a rendu hommage à Boris et Sofia Gurman, qui ont tenté d'intervenir et ont été tués. Les dirigeants australiens ont annoncé leur intention de modifier les règles encadrant la détention d'armes à feu, en référence au fait que l'un des assaillants possédait plusieurs armes légalement enregistrées.
Le Premier ministre israélien a lié cet événement à des tensions internationales, en mentionnant des mesures diplomatiques prises récemment par l'Australie. D'autres responsables locaux ont appelé au calme et à la solidarité envers les familles des victimes.
Mesures en cours
L'enquête policière se poursuit et des procédures judiciaires sont engagées contre l'assaillant survivant. Les autorités ont accru les dispositifs de sécurité autour des lieux de culte et des cérémonies liées aux victimes. Les discussions politiques sur l'encadrement des armes à feu et sur la prévention de la radicalisation ont été relancées à la suite de l'attaque.








