Contexte
En juin 2023, 12 militants pro-palestiniens, dont la Suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée française Rima Hassan, ont embarqué depuis l'Italie sur un voilier en direction de Gaza. Leur objectif était de "briser le blocus israélien" imposé à la bande de Gaza. Le bateau a été arraisonné par la marine israélienne à environ 185 kilomètres des côtes de Gaza.
Détention des militants
Les autorités israéliennes ont arrêté les militants, les qualifiant d'immigrés illégaux, car ils sont entrés sans autorisation en Israël. L'ambassadeur israélien à Paris, Joshua Zarka, a déclaré que les militants seraient détenus dans un centre de rétention et ont le statut d'immigrés illégaux. La décision de les expulser vers la France rapidement a été affirmée.
Procédures légales
Les militants ont été amenés devant un juge pour déterminer s'ils pouvaient être rapatriés ou rester en Israël. Cependant, plusieurs d'entre eux, dont Rima Hassan, ont refusé de signer les documents d'expulsion. En conséquence, certains ont été placés à l'isolement, décision critiquée par des organisations de défense des droits comme Adalah.
Réactions internationales
La détention des militants a suscité des réactions politiques significatives. Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), a vivement critiqué le traitement des militants et a demandé une intervention plus vigoureuse des autorités françaises et européennes. De son côté, Greta Thunberg, qui a été expulsée vers la Suède, a dénoncé un "kidnapping dans les eaux internationales".
Réponses officielles
La diplomatie française a confirmé que les militants français seraient rapatriés vers la France, avec des vols prévus pour le retour. Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a remercié les agents diplomatiques pour leur travail malgré les tensions entourant cet événement. La situation a mis en avant l'instrumentalisation politique des événements, exacerbée par les demandes de sanctions et de réponses plus agressives face aux actions israéliennes.
Situation actuelle
Au moment de l'arrestation, les tensions dans la région étaient déjà élevées en raison d'une guerre prolongée avec le Hamas, causant de lourdes pertes humaines dans la région. Le ministère de la Santé du Hamas a rapporté un grand nombre de victimes palestiniennes, majoritairement civiles, tandis que les attaques précédentes d'octobre 2023 avaient causé un nombre significatif de morts côté israélien.