Situation générale
À la moitié de la saison estivale 2025, la France a enregistré plus de 15 000 hectares brûlés pour environ 9 000 départs de feu depuis le début de l'année, selon les données de la Sécurité civile. Ces incendies ont principalement touché le littoral méditerranéen et classent l'année en cours comme la cinquième plus élevée en surfaces incendiées sur les cinquante dernières années.
Conséquences humaines et matérielles
Aucune victime n'est à déplorer parmi la population civile ou les sapeurs-pompiers mobilisés à ce stade. Les feux ont néanmoins entraîné la mobilisation de moyens importants, tant humains que matériels.
Moyens déployés
La gestion des incendies implique 51 colonnes de renfort mobilisables au sol, ainsi que 39 aéronefs, dont neuf Canadairs et six avions Dash. Les autorités signalent une disponibilité des moyens aériens jugée élevée par rapport aux années précédentes. Plusieurs milliers de pompiers sont engagés sur les fronts des incendies, principalement dans le Sud-Est du pays.
Risques et vigilance
Les conditions météorologiques contribuent à des risques accrus d'incendies, avec des épisodes de fortes chaleurs et un dessèchement généralisé de la végétation. La zone sud du territoire est particulièrement surveillée, en raison de rafales de vent pouvant atteindre entre 70 et 90 km/h, ainsi que la zone sud-ouest qui connaît également un risque élevé en début de semaine suivante.
Origine des feux et dispositifs de prévention
Les autorités rappellent que près de neuf incendies sur dix sont d'origine humaine, généralement liés à des négligences. Plusieurs mesures judiciaires ont déjà été prises durant l'été, dont trois placements en détention et une condamnation à une peine de prison pour des départs de feu d'origine humaine.
Préparatifs et mesures à venir
Face à la situation, le ministère compétent annonce la préparation de nouvelles propositions attendues en septembre, dans la continuité des précédents travaux sur la sécurité civile. L'objectif est d'adapter la réponse et la prévention face au risque accru d'incendies sur le territoire national.