Contexte
En janvier 2024, le roi Charles III a été hospitalisé pour un traitement lié à une hypertrophie de la prostate; au cours de cette hospitalisation, une autre anomalie a été identifiée et a conduit au diagnostic d’un cancer. Le palais a informé publiquement en février 2024 que le souverain suivait un programme de traitements contre un cancer et avait réduit certaines participations publiques tout en poursuivant des engagements depuis son domicile.
Chronologie des événements
Janvier 2024 : hospitalisation pour une hypertrophie de la prostate au cours de laquelle a été diagnostiquée une autre anomalie conduisant à un cancer.
Février 2024 : annonce publique par le palais que le roi suit un traitement contre un cancer.
Avril 2024 : déplacement du roi dans un centre de traitement du cancer à Londres; ses médecins ont déclaré être encouragés par ses progrès.
Mars 2025 : brève admission à l’hôpital en raison d’effets secondaires liés au traitement.
Mai 2025 : réapparition publique du roi à Bradford et participation à d’autres cérémonies et déplacements au Royaume‑Uni.
Printemps 2025 : déplacement international au Canada.
Octobre 2025 : déplacement au Vatican.
Fin novembre 2025 : enregistrement d’un message vidéo destiné à une émission consacrée à la prévention du cancer et à la collecte de fonds pour la recherche.
12 décembre 2025 : diffusion du message préenregistré dans le cadre d’une émission télévisée consacrée au dépistage et à la prévention du cancer.
Contenu du message et précisions
Dans son allocution diffusée le 12 décembre 2025, le roi Charles III a indiqué que, grâce à un diagnostic précoce, une intervention efficace et le respect des prescriptions médicales, son programme de traitement contre le cancer pourrait être réduit à partir de 2026. Le message était préenregistré et destiné à une émission consacrée à la prévention du cancer.
Le palais n’a pas précisé la nature exacte du cancer. Des membres de l’entourage du souverain ont indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un cancer de la prostate. Le roi a également déclaré qu’environ 50 % des personnes seraient diagnostiquées avec un cancer au cours de leur vie.
Des éléments d’analyse et de communication autour de l’annonce ont précisé que l’allègement du traitement ne signifie pas que le roi soit en rémission ou guéri.
Appels au dépistage et réactions
Dans son intervention, le roi a appelé à la participation aux programmes de dépistage et a indiqué qu’au moins neuf millions de personnes au Royaume‑Uni ne réalisent pas les tests de dépistage qui leur sont proposés. Il a exhorté les personnes à ne pas éviter le dépistage par crainte d’une expérience effrayante, embarrassante ou désagréable, ajoutant que la vie d’une personne ou d’un être cher pourrait en dépendre.
Le Premier ministre a exprimé son soutien au souverain.
Situation actuelle
Le roi poursuit des engagements publics et communique ponctuellement sur son expérience de la maladie. Les services royaux maintiennent une politique de confidentialité sur les détails médicaux et publient des informations publiques au fur et à mesure des décisions médicales et des événements.








