Constat général
Airparif a indiqué, le 12 décembre 2025, que la région Île‑de‑France a enregistré une baisse des émissions de plusieurs polluants et de la consommation énergétique sur les périodes étudiées. Entre 2010 et 2022, les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES) ont diminué de 35 % et les émissions de particules fines PM2,5 de 43 %.
Données supplémentaires sur les périodes étudiées
Sur une période plus longue, entre 2005 et 2022, Airparif relève une diminution de 39 % des émissions de GES et de 46 % des émissions de PM2,5.
Répartition par secteur
Les réductions sont inégales selon les secteurs :
- Secteur résidentiel : baisse importante des émissions de GES (−44 %) et des PM2,5 (−45 %).
- Transport routier : diminution des émissions de GES (−22 %) et forte baisse des PM2,5 (−64 %), attribuées par Airparif à des progrès technologiques et à une réduction du trafic.
- Secteur tertiaire : réduction des émissions de GES (−38 %).
En 2022, le transport routier représentait environ 33 % des émissions de GES de la région, tandis que le secteur résidentiel contribuait pour environ 67 % des émissions de PM2,5.
Les plates‑formes aéroportuaires d'Île‑de‑France contribuaient en 2022 à environ 3 % des émissions directes et indirectes de GES et à environ 14 % des émissions de dioxyde de soufre (SO2).
Énergie et autres polluants
Airparif signale une baisse de la consommation d'énergies fossiles de 32 % sur la période de 12 ans considérée, tout en précisant que ces énergies demeurent majoritaires dans le mix énergétique régional.
Parmi d'autres polluants, les évolutions rapportées entre 2010 et 2022 sont :
- Dioxyde de soufre (SO2) : −84 %.
- Oxydes d'azote (NOx) : −48 %.
- Composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) : −36 %.
- Ammoniac (NH3) : −15 %.
Effets sanitaires
L'inhalation de particules fines PM2,5 est associée à un sur‑risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires et peut affecter la santé périnatale.
Observations et perspective
Airparif indique qu'il convient d'amplifier les efforts afin de consolider les bénéfices observés sur la santé des habitants et pour l'atténuation du changement climatique. Les tendances observées résultent de modifications sectorielles et technologiques ainsi que de variations de la consommation énergétique, avec des évolutions différentes selon les secteurs et les polluants.








