Présentation de l'affaire
Une résidente d'Agde (Hérault), Dominique Valdès, a été mise en cause après des plaintes formulées par un voisin concernant les sorties de son chat, Rémi. Le voisin lui reproche des intrusions répétées dans son jardin et des dégradations constatées sur des éléments en cours de travaux.
Origine des faits
Selon la procédure, les différends ont débuté en 2024, alors que le voisin effectuait des travaux de rénovation. Il a signalé des traces de pattes sur un crépi encore humide, des urines sur une couette et des déjections dans son jardin. Le voisin a adressé une lettre recommandée pour réclamer la réparation des dommages.
Instruction et éléments produits
Le dossier transmis au tribunal comprenait des photographies et d'autres pièces décrivant les atteintes alléguées. La propriétaire du chat a contesté l'identification de son animal sur les clichés, évoquant la présence d'autres chats semblables dans le quartier. Elle a également dénoncé l'installation de caméras chez le voisin, qu'elle a jugées intrusives.
Décision judiciaire
Le tribunal judiciaire de Béziers a rendu un jugement le 17 janvier 2025. Il a condamné la propriétaire à verser un montant global présenté dans les communiqués comme 1 250 euros et a assorti la décision d'une astreinte de 30 euros pour chaque nouvelle intrusion du chat dans le jardin du voisin. Les comptes rendus indiquent que ce total comprenait environ 400 euros de dommages et intérêts et 800 euros de frais de justice.
Suites procédurales
Après ce jugement, le voisin a engagé des demandes complémentaires de réparation, réclamant un montant plus élevé (approximativement 2 000 à 2 200 euros). Une nouvelle assignation a été notifiée en juillet et une convocation devant une juridiction est prévue le 9 décembre pour examiner ces demandes complémentaires.
Points en litige et positions des parties
La propriétaire conteste la qualification des faits et la preuve de l'identité de l'animal auteur des dégradations. Elle indique que son assureur ne retient pas la responsabilité de son chat et affirme avoir désormais limité la sortie de l'animal. Elle signale des conséquences sur l'état de santé du chat et sur sa propre santé.
Le voisin fonde ses demandes sur la gêne dans l'usage de son jardin et sur les dommages matériels constatés pendant et après les travaux.
Répercussions et réactions
La Société protectrice des animaux (SPA) a exprimé des réserves quant à l'éventuelle portée jurisprudentielle d'une telle décision sur la liberté de circulation des chats domestiques et sur les conséquences pour les adoptions. L'affaire soulève également des questions sur les moyens de preuve (photographies, vidéos) et sur la frontière entre protection de la propriété privée et libertés animales.
Situation actuelle
La condamnation de janvier 2025 et l'astreinte associée ont conduit la propriétaire à prendre des mesures conservatoires et à engager des démarches contentieuses. Le litige reste en cours, les juridictions doivent encore statuer sur la demande complémentaire de réparation.








