Contexte des frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens
En juin 2025, des frappes aériennes ont été menées par les États-Unis sur plusieurs sites nucléaires en Iran. Ces actions militaires ont été les premières de cette envergure depuis une série de tensions montantes entre les deux pays concernant le programme nucléaire iranien.
Déclarations de Donald Trump
Le 26 juin 2025, l'ancien président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé sur sa plateforme Truth Social que "rien n'a été évacué" des sites nucléaires iraniens avant les frappes. Il a soutenu que déplacer les matériaux aurait été trop lourd, dangereux et difficile à réaliser dans un court laps de temps. Cette affirmation a été faite en réponse à des hypothèses suggérant que l'Iran avait pu déplacer une partie de son uranium enrichi à 60% avant l'attaque.
Réactions et impacts internationaux
Les propos de Donald Trump sont survenus dans une période de tensions élevées entre l'Iran et les États-Unis. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a décrit les frappes comme un "succès historique". Simultanément, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a minimisé l'impact des frappes, les qualifiant de "nullement importantes", et a mis en garde contre de potentielles représailles iraniennes.
Parallèlement, Paris a incité Téhéran à reprendre les négociations avec l'AIEA pour trouver une solution diplomatique aux controverses entourant le programme nucléaire iranien. Le Parlement iranien avait voté une proposition de suspension de la coopération avec l'agence, mesure nécessitant encore l'aval du Conseil des Gardiens.
Prospective sur les négociations
Dans l'espoir d'une résolution diplomatique, l'administration Trump a signalé son intention de reprendre les pourparlers avec l'Iran la semaine suivante, renforçant ainsi les efforts pour parvenir à un accord de paix global. De son côté, l'Iran a exprimé son souhait de droits légitimes pour un programme nucléaire civil tout en se disant prêt à discuter avec les États-Unis, conditionnant cela à une levée des sanctions économiques sévères imposées au pays.
Cette situation reflète les dynamiques complexes et persistantes des relations internationales autour des questions nucléaires, impliquant à la fois des enjeux de sécurité et des perspectives de négociations diplomatiques.