Des consultations en visioconférence sur l’Ukraine, organisées à l’initiative de Berlin, se tiendront mercredi et réuniront des responsables des États‑Unis, de plusieurs pays européens, de l’Union européenne, de l’OTAN et de l’Ukraine. Elles précéderont une rencontre bilatérale prévue en Alaska entre le président américain et le président russe.

Contexte et objectifs

Les échanges visent à préparer de possibles négociations de paix, à aborder les revendications territoriales et les garanties de sécurité, ainsi qu’à envisager des mesures supplémentaires pour accroître la pression sur la Russie. L’objectif affiché est de définir une position commune avant le tête‑à‑tête en Alaska.

Participants et format

Selon Berlin, participeront les chefs d’État et de gouvernement d’Allemagne, de Finlande, de France, du Royaume‑Uni, d’Italie, de Pologne et d’Ukraine, la présidente de la Commission européenne, le président du Conseil européen, le secrétaire général de l’OTAN, ainsi que le président américain et son vice‑président. Un porte‑parole de la Commission a confirmé la présence de la présidente de l’exécutif européen.

D’après le quotidien Bild, le format se déroulera en plusieurs séquences : une première visioconférence rassemblera les dirigeants européens, les représentants de l’UE, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire général de l’OTAN ; une seconde présentera les résultats au président et au vice‑président des États‑Unis ; un troisième créneau réunira la « coalition des volontaires » coordonnée par l’Allemagne, la France et le Royaume‑Uni. La présidence française indique que l’initiative a été prise conjointement par Paris, Londres et Berlin.

Positions exprimées

Le président américain a évoqué la possibilité d’un accord comprenant des échanges de territoires. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réaffirmé rejeter toute cession territoriale et a appelé à renforcer les pressions sur la Russie. La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a souligné que tout accord entre les États‑Unis et la Russie devrait inclure l’Ukraine et l’Union européenne.

Suite et enjeux

Ces consultations visent à favoriser l’émergence d’une approche coordonnée avant la rencontre bilatérale en Alaska. Selon l’ambassadeur des États‑Unis auprès de l’OTAN, la présence de Volodymyr Zelensky à ce tête‑à‑tête n’est pas prévue à ce stade, tout en restant possible.