Constat général
L'observatoire européen Copernicus indique que l'année est en passe de figurer parmi les années les plus chaudes enregistrées à l'échelle mondiale. Pour la période de janvier à novembre, les données font état d'une anomalie de température moyenne globale de +0,60 °C par rapport à la moyenne 1991-2020, et de +1,48 °C par rapport à la période préindustrielle (1850-1900). Le classement annuel définitif dépendra des données de décembre.
Données mensuelles et anomalies
Copernicus relève que novembre a été, à l'échelle mondiale, le troisième mois de novembre le plus chaud, derrière deux années récentes. La température moyenne de surface globale pour ce mois s'est établie à 14,02 °C, soit environ +0,65 °C par rapport à la moyenne 1991-2020.
Les relevés montrent des températures supérieures à la moyenne dans plusieurs régions, notamment dans l'Arctique, le nord du Canada et une large partie de l'Antarctique.
Moyennes pluriannuelles et seuils climatiques
Selon les statistiques provisoires, la moyenne des températures sur la période 2023-2025 pourrait dépasser +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle sur une fenêtre de trois ans. Des responsables et acteurs internationaux estiment que ce dépassement est probable à court terme, tout en appelant à limiter sa durée et à réduire rapidement les émissions.
Événements extrêmes et impacts régionaux
Les rapports font état d'une concentration d'événements météorologiques extrêmes au cours de la période récente. En novembre, plusieurs cyclones tropicaux en Asie du Sud-Est ont entraîné d'importantes inondations et des pertes humaines. Des études attribuent en partie ces évolutions à l'influence humaine sur le climat, qui augmente la fréquence et l'intensité de certains phénomènes.
Exemples régionaux : Sud de la France
Des projections locales soulignent un adoucissement des hivers sur le pourtour méditerranéen. Pour Aix-en-Provence, certaines estimations évoquent un gain moyen d'environ +2 °C en hiver d'ici 2050 selon certains scénarios, ainsi qu'une réduction du nombre de jours de gel, passant d'environ 42 à 20. À Nice, le nombre de jours avec des températures supérieures à 12 °C a augmenté au cours des dernières décennies.
Ces évolutions se traduisent par des changements d'usage et de comportement, comme une augmentation des activités de plein air en saison froide et des baignades observées à des températures autour de 15 °C sur le littoral.
Réponses politiques et recommandations
Lors de la réunion climatique de novembre, les pays participants ont adopté un consensus sur l'action climatique sans inclure de calendrier clair de sortie des énergies fossiles. L'absence de certains États a été signalée. Des responsables internationaux ont appelé à une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre pour limiter la hausse future des températures.
Remarques finales
Les bilans annuels complets et la confirmation des classements climatiques reposent sur l'ensemble des données disponibles, y compris les relevés de décembre. Les tendances observées incitent à poursuivre l'analyse des impacts régionaux et à adapter les politiques d'atténuation et d'adaptation.








