Découverte des corps
Le lundi 9 juin, les corps sans vie de deux alpinistes ont été découverts au pied de l’Aiguille du Tricot, dans le massif du Mont-Blanc, en Haute-Savoie. C'est aux alentours de 12h45 que deux autres alpinistes, évoluant entre le refuge de Plan Glacier et celui de Durier, ont découvert les corps et ont alerté le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Chamonix.
Détails sur les victimes
Les deux victimes, un homme et une femme âgés d’une quarantaine d’années, étaient toujours en cours d'identification en fin de journée. Les circonstances précises de leur décès demeurent inconnues, bien que les secouristes émettent l’hypothèse d’un dévissage depuis une arête ou le sommet de l'Aiguille du Tricot.
Intervention des secours
La découverte a conduit à une intervention immédiate du PGHM de Chamonix, avec le soutien de l’hélicoptère de sécurité civile Dragon 74. Une enquête a été lancée afin de clarifier les circonstances exactes de ce drame.
Contexte et activité des secours
Ce tragique événement s'est déroulé pendant un week-end prolongé de la Pentecôte, période durant laquelle le PGHM de Chamonix a effectué plus d’une trentaine d’interventions, une activité considérée comme intense mais non exceptionnelle. Les secours ont couvert une variété de situations, incluant des secours en crevasse et des évacuations relatives à des pathologies d'altitude.
Conséquences
La série d'incidents rapporte les difficultés inhérentes à l’alpinisme dans la région, où les conditions climatiques et la complexité des itinéraires peuvent s'avérer fatales. Cette tragédie rappelle les dangers potentiels auxquels les alpinistes peuvent être confrontés sur ces sites montagneux, même pour les plus expérimentés. Un suivi des causes de l'accident pourrait apporter des éléments supplémentaires pour renforcer les mesures de sécurité dans ces conditions extrêmes.