Les élections municipales de 2026 en Provence-Alpes-Côte d'Azur suscitent une vive anticipation, alors que divers acteurs politiques se préparent à une campagne électorale animée par des ambitions locales. Ce contexte met en lumière les stratégies variées adoptées par les différents partis politiques dans plusieurs villes clés de la région.
Renaissance dans le pays d’Aix
Dans le pays d'Aix, la commission nationale d'investiture du parti Renaissance a désigné des "pilotes" chargés d'animer la pré-campagne et de préparer les conditions du rassemblement pour les municipales de 2026. Jean-Pierre Serrus, maire de La Roque-d'Anthéron depuis 2014, et Didier Desprez, ancien candidat à Venelles, ont été choisis pour mener la campagne du parti dans ces deux communes. Le parti macroniste entend renforcer sa présence locale en lançant une campagne d'engagement visant à recruter des volontaires pour renforcer ses équipes municipales à travers le département.
Dynamisme de la gauche à Avignon
À Avignon, les partis Génération.s et L'Après initient un "travail citoyen" pour rassembler la gauche et les écologistes en vue des élections. Portée par Éric Deshayes et Yves-Marie Cardine, cette initiative vise à façonner une alternative politique innovante et inclusive. Malgré des tensions internes et une fragmentation des alliances politiques, cette démarche insiste sur l'importance d'une gouvernance partagée et d'une unité solide pour conserver la ville.
Sabine Zoulalian à Saint-Victoret
À Saint-Victoret, Sabine Zoulalian, conseillère municipale d'opposition, a officiellement lancé sa campagne pour les municipales de 2026. Définissant sa démarche comme un "laboratoire d'idées", elle engage activement les citoyens à proposer des projets pour la ville. L'accent est mis sur l'engagement communautaire dans les domaines de la sécurité, de l'urbanisme et du lien social, encouragé par un format de campagne interactif et participatif.
Enjeux et tensions à Agde
La situation électorale à Agde est marquée par l'héritage de l'ancien maire Gilles d'Ettore, remplacé par Sébastien Frey après sa démission. Frey, qui se porte candidat à sa propre succession, voit une concurrence vive de la part de plusieurs challengers tels que Thierry Nadal et Jean-Marc Bentajou, tous désireux de capitaliser sur l'incertitude politique locale. L'extrême droite locale, elle, est divisée entre différents prétendants, exacerbant les tensions à l'approche des élections.
Complexités politiques à Vias et Marseillan
À Vias, l'ancien maire Richard Monedero, déterminé à reconquérir son poste, affrontera le maire actuel Jordan Dartier, qui n'a pas encore officialisé sa candidature. À Marseillan, le verdict d'appel concernant l'inéligibilité du maire Yves Michel pourrait bouleverser le déroulement de la campagne. L’éventualité de nouvelles candidatures pourrait redessiner le paysage électoral en fonction des décisions judiciaires à venir.
Ainsi, les municipales de 2026 dans la région PACA s'annoncent complexes et décisives, avec chaque partie cherchant à maximiser sa position stratégique face à un électorat diversifié et des dynamiques politiques fluides.